Sandrine Azam & Stéphanie Poincloux
Du 10 au 27 juillet 2024 – Vernissage samedi 13 juillet à partir de 18h
Sandrine Azam
Mes personnages seuls ou en groupe, se dressent, ou parfois se posent là, comme un affrontement, imposant leur masse ou leur silhouette.
Ils évoquent notre humanité, à sa source, dans ce qu’elle a de plus épurée de tout artifice.
Ils sont vivants par l’authenticité et la force de leur présence ; à leur austérité apparente se mêle une ironie subtile créant une ambiguïté troublante.
D’autres personnages, plus ludiques, révèlent une part de légèreté, d’ironie et d’humour.
Pas de course à la représentation des formes, des objets ou personnages mais plutôt une méditation sur des choses simples et essentielles.
Un grain, une ombre, une rainure, du sable, matières et volumes hors du temps juste dans leur rapport à la lumière et à l’espace.
Mes pièces témoignent d’une exploration profonde de la nature humaine. Mes œuvres en terre en capturent l’essence tout en explorant la relation entre le minéral et la terre.
L’évolution de mon travail démontre une réelle capacité à repousser les frontières de l’art sculptural dans une perspective originale.
Stéphanie Poincloux
J’explore la pâte à papier recyclé associée à des éléments tombés en désuétude, organiques, manufacturés, industriels, dans un souci d’économie de matière première, une évidence inspirée par le bon sens paysan.
J’utilise des eaux domestiques peu sales, des liants alimentaires, des pigments naturels. Une envie de durable dans une pratique artistique. (Je poursuis un objectif d’art durable.) Je cherche et j’adapte des recettes anciennes comme le carton pierre du XVIe, le torchis de papier, la poterie à la corde, je poursuis des investigations sur sa décomposition en extérieur. J’expérimente toute sa plasticité.
Mes découvertes sont le point de départ de séries, inspirées par le temps, l’infini, le cycle. Les œuvres peuvent être réalisées avec une pâte très fragile figurant le ciel sur des draps anciens, usés, rapiécés. Elles constituent parfois des collections d’objets hétéroclites issus d’explorations oniriques aux textures surprenantes.
Ou de grandes pièces aux strates rugueuses rendant hommage à l’activité domestique féminine du transport de l’eau ; les corps se confondant avec les contenants.
J’utilise les traces laissées par le vivant sur les éléments inertes. Ils deviennent des transmetteurs survivants, réminiscences sans fin. C’est une mouvance dans un écho du temps qui s’éveille de l’accumulation inerte de l’inutile.
Association Duniya 128 Avenue Saint-Germier, 31600 Muret Tel : 07 83 99 67 96
Du mercredi à samedi de 14h30 à 18h
- Arts Plastiques, Sculpture
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