Toulouse

Quels sont les liens entre culture hip-hop (breakdance, Djing et graffiti), née dans le South Bronx des années 1970, voguing et waacking ? Et quelles en sont les implications artistiques et sociopolitiques ?

Comment la culture de minorités revendiquant des positions contre-normatives (associant notamment la scène drag, queer et trans) porte-t-elle aujourd’hui des valeurs créatives, enrichissant d’anciennes épistémologies ? Et qu’est-ce que des théories concernant l’intersectionnalité ou la désidentification ont à voir avec tout cela ?

C’est en images que nous envisagerons de répondre à ces questions… et à quelques autres, autour de la figure centrale de Kiddy Smile, chanteur, DJ, producteur, danseur et militant pour les droits LGBTQIA+

Evelyne Toussaint, historienne de l’art contemporain, est professeure émérite de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, membre de l’UMR 5136 FRAMESPA. Ses travaux portent sur la fonction critique de l’art dans ses implications géopolitiques, et sur les références artistiques, philosophiques ou littéraires des artistes. Parmi ses récentes publications : « Genre, Tarot, technochamanisme et politique, de Niki de Saint Phalle à Paul B. Preciado », Savoirs et clinique 2025/1 (nº32) ; « Les pleureuses. Une tradition en résistance », in Myriam Mihindou. Ilimb L’Essence des pleurs, Paris, Musée du quai Branly, 2024 ; Tilt. Future Primitive, Paris, Skira, 2022 ; Postcolonial/décolonial. La preuve par l’art, Toulouse, PUM, 2022.

Entrée libre et ouverte à tous.

Conférence organisée par les Amis du Nouveau Printemps-Toulouse avec le concours de l’Université Toulouse-Capitole et du Nouveau Printemps