Tribune Libre

Lors du vernissage de l’exposition Élisa Haberer – 18h00 – Anatomie de situations invisibles – Maison Salvan Labège (que je recommande au passage) et pendant le concert assis dans l’herbe, on a eu un échange avec Delphine Alliens sur le fait que face à la sidération, au désarroi ambiant, il m’était difficile d’écrire cet édito sans tomber dans la répétition. Il en est sorti cette phrase, en disant que je pourrais en faire un titre

On pourrait même sous-titrer, anatomie d’un titre hors sujet. À défaut d’idées, on relate des anecdotes. Autrement dit, on noie le poisson dans la multitude de propos.

Alors pour ne pas faire comme tout le monde, je vais vous inviter à écouter ces deux émissions de radio pour alimenter vos réflexions.

De quoi, de qui Macron, Trump sont-ils le symptôme ?

Les intellectuels et l’héritage des Lumières à l’heure de la polarisation du débat d’idées

Alors que paraît l’essai « Pourquoi les intellectuels se trompent » aux éditions de l’Observatoire. Le journaliste Samuel Fitoussi et la chercheuse Stéphanie Roza interrogent les mécanismes sociaux et cognitifs qui peuvent conduire à l’aveuglement.

C’est l’un des drames de notre temps : plus nous sommes informés, plus nous sommes polarisés. Comment est-ce possible ?

Pourquoi la connaissance qui devrait aider au dialogue participe-t-elle au contraire à radicaliser les positions des uns et des autres ?

La nouvelle économie de l’information basée sur l’émotion des réseaux sociaux est-elle seule en cause ? Ou bien la connaissance et la rationalité apparente recèlent-ils des dangers sous-estimés ? 

Pourquoi les minorités militantes de droite comme de gauche sont-elles plus radicales que la majorité de la population ? Qu’est-ce ce qui explique le soutien de tant d’intellectuels aux dictatures du 20ème siècle ? Pourquoi durant son ascension vers le pouvoir, Hitler fut-il plus populaire au sein des étudiants et des professeurs d’université que dans le reste de la population allemande ?

Y a-t-il quelque chose dans l’idéal du savoir qui autorise les projections subjectives dangereuses ? et d’un autre côté, comment appliquer ce savoir pour changer le monde si on ne peut y projeter ses espoirs ?

L’Europe face à la résurgence des empires

Gilles Gressani, directeur du « Grand Continent », président du Groupe d’études géopolitiques de l’École normale supérieure

Jean-Marc Jancovici : « On doit trouver une voie compatible avec des limites et ça ne nous empêchera pas d’être heureux »

Les intellectuels oligarques, nouveaux législateurs de la Silicon Valley

 – https://blog.mondediplo.net/les-intellectuels-oligarques-nouveaux

 – https://blog.mondediplo.net/les-intellectuels-oligarques-II

Philippe Cadu