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La colombe de la paix Pablo Picasso

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C’est cette volonté qui permet une action de tous les jours.

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Tamas Zanko – Les années Pop

Du 15 janvier au 1ᵉʳ mars 2025 – Vernissage samedi 18 janvier de 15h à 20h

 » Tamas Zanko est né à Budapest en 1931 et vit en Hongrie jusqu’en 1956.
Militant de la liberté, plasticien en devenir et mélomane passionné il y devient l’assistant d’Otto Klemperer à l’Opéra de Budapest. Après les évènements d’octobre 1956 auxquels il a participé activement, il est contraint de s’expatrier. Il arrive à Paris en 1957 et y vivra jusqu’à sa mort en 2009, deux ans après l’incendie de son atelier.

Ce grand artiste a disparu sans avoir été reconnu. Il importe aujourd’hui de donner à voir ce qui demeure de son œuvre et témoigne d’une force et d’un talent exceptionnels. Solitaire dans sa démarche, cet homme de grande culture a sans cesse mis en relation ce qui alimentait ses curiosités et ses passions : l’histoire de l’art et de l’architecture, la musique, le théâtre et l’opéra. 

Expérimentateur peu soucieux des modes, des écoles et des tendances, il a librement exprimé au travers de ses créations une relation au monde exigeante et inventive, en appelant à une humanité légendaire sublimée par sa représentation picturale, exaltée par le théâtre de l’histoire, portée par un art d’habiter emplissant et dessinant l’espace, tissant ce qui lie le quotidien aux grands récits. En tout cela, une présence inquiète et amusée – assombrie parfois par d’incessants et graves problèmes de santé – pour se sentir à distance des agitations éphémères et témoigner de ce qui demeure, change et fait trace. »  Lire plus…

Extrait texte François Barré*, Lettre à un ami, 2014

François Barré (1939), président du centre Pompidou (1993-96), directeur de l’architecture et du patrimoine au ministère de la Culture (1996-2000), président des rencontres d’Arles (2001-2009).

 

 Tamas est un artiste multiple, indéfinissable. Il passe du Décor de Théâtre et d’Opéra, au Design et aux Murs peints, des projets d’Architecture aux Installations, et en peinture, des toiles Pop abstraites très colorées aux images-miroirs sombres et pleines de sens.

Réfugié hongrois après les évènements de Budapest en 56, il choisit de venir à Paris, ville des Arts.

Après quelques mois aux Beaux-Arts, et une année aux Arts Déco, où nous nous rencontrons, il devient l’assistant de son professeur de Théâtre Jacques Noël, époux de Tsilla Chelton, créatrice des pièces de Ionesco.

Tamàs commence alors à réaliser des décors et costumes : Roméo et Juliette de Shakespeare au Festival du Marais, Le Dibbuck de Anski à Milan etc…

Nous vivons rue de Seine, et les commandes pour le théâtre étant rares, il devient maquettiste d’Architecture à la Défense, tandis que je travaille à la Galerie du Siècle Boulevard Saint Germain.

Mes petits découpages et collages de papiers de couleurs sont dans l’air du temps, appréciés par Maïmé Arnodin et Chloé de Bruneton, les grandes stylistes influenceuses du moment, imprimés pour la Mode ou le Linge de Maison, publiés dans les journaux de décoration, la vie devient facile et Tamàs peut se consacrer à la peinture dès 1964.

Il est d’abord influencé par l’esthétique du moment, bien différente de celle des pays de l’Est ! Il trouve son style plus personnel à partir de 66, dans l’atelier où il travaille le jour et moi en charrettes la nuit !

Il peint alors ses toiles Pop sur fond blanc aux formes libres et colorées.

Il participe aux biennales des jeunes artistes et se lie d’amitié avec Christian Boltanski.

Pour l’exposition Le Jouet à la galerie Claude Levain, avec Ben, Boltanski, Le Gac et d’autres, il peint des paysages naïfs sur isorel perforé, installant dans le ciel des petits nuages de liège… C’est le jeu, la couleur, l’enfance, la vie joyeuse et facile.

Puis il a l’idée des Peintures aléatoires, peut-être inspiré par les raccords des dessins textiles? Quatre toiles peuvent former de multiples compositions, les quatre côtés des quatre toiles pouvant se raccorder.

Pour Work in Progress au Centre Américain de Paris, il est invité avec ses amis artistes à réaliser une performance. Il creuse une tombe à ses mesures où il enterre une boîte secrète contenant ses pinceaux et ses de couleurs. C’est la fin, pour lui, de la Peinture de Chevalet, les photos de l’évènement sont prises par Christian Boltanski.

Tamàs passe alors par une courte période conceptuelle avec un « Envoi » à la Biennale des jeunes artistes au parc de Vincennes à Paris en 1971 : un Calendrier d’exposition. Mais il n’a rien d’un minimaliste, il a besoin de créer des images. Il cherche et trouve un support réfléchissant. Ce sera le Jok, toile cirée épaisse, foncée et brillante, pour exprimer la réflexion dans les deux sens du mot, pensée et reflet. Il peint à la bombe à travers des pochoirs finement découpés, technique qu’il utilisera jusqu’à sa disparition en 2009.

Texte d’Anne Zanko,

Épouse de Tamas Zanko, décembre 2024

Galerie Henri Chartier, 3 Rue Auguste Comte, Lyon 2ème Tél : 06 70 74 80 92

Blaise Adilon, 155 chemin des broussatières 69126 Brindas,

Tous les samedis et dimanches, 13h 19h et sur rendez-vous

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