Le Réservoir

Jean-Pierre Formica est l’invité d’honneur de la célèbre nécropole romaine des Alyscamps à Arles durant tout l’été 2025. 

Pour fêter cette belle initiative et donner l’opportunité d’élargir encore davantage la diffusion de son art, nous aussi avons choisi de célébrer Jean-Pierre Formica cet été au Réservoir !

Une exposition foisonnante et sensible à travers une œuvre pluridisciplinaire – peinture, fusain, sculpture – où l’artiste propose une archéologie contemporaine, une exploration poétique
de la mémoire d’un monde en perpétuel recommencement.

Ainsi, l’univers artistique prolifique de Formica entre en résonnance avec cette notion d’archéologie où passé et présent se rejoignent dans un éternel recommencement pour une réflexion intime sur la mémoire, la vie et l’art.

On retrouve dans cette exposition la synthèse du graveur, du peintre et du sculpteur qu’est Jean Pierre Formica. Artiste complet et curieux, il a pour habitude d’explorer la matière et de jouer avec, sans cesse, pour en ressortir un déferlement d’émotions.

Un peu d’histoire …

Peintre avant tout, Jean-Pierre Formica offre une œuvre faite d’une généalogie d’images mais surtout de substance et de matière. Il expose dans de nombreux lieux tels que la Chapelle des Jésuites à Nîmes, le Musée des Oudayat à Fort de France, le Musée de Toulon, le Musée de Montbéliard, ou encore l’Institut français de Tel Aviv…

À partir des années 2000, la sculpture est de plus en plus présente dans son travail : terres cuites ou bronzes faits d’empreinte, sorte d’archéologies modernes.

Ses dernières séries de « papiers révélés », sont la synthèse du peintre, du graveur et du sculpteur où l’incision révèle la couleur telle une palette enfouie. Des œuvres monumentales dont le processus de création semble emprunter autant à la sculpture, à la linogravure qu’à la peinture.

« Jean-Pierre Formica propose d’explorer l’espace, l’épaisseur des transformations, nous invite à ramener vers la surface cette mémoire stratifiée. L’artiste nous embarque dans un voyage depuis les sarcophages prestigieux dans l’Europe entière jusqu’au cœur, simplement, des matières de nos vies. » Matthieu Bameule