Guilhem Roubichou va habiter le garage pendant la semaine du 17 au 22 avril.

Les voitures, à l’arrière du garage, en attente du départ pour la démolition, auto-immobiles, se maculent de mousses et de lichens, s’imprègent doucement du temps contre lequel elles ne peuvent plus rouler.
Une histoire intime, personnelle et collective, l’histoire du garage, l’histoire des clients et des véhicules, le temps qui passe.

Ma pratique plastique repose sur des allers-retours entre ma culture d’origine (rurale post industrielle) et le champ de l’art, j’aime par ce procédé prélever et modifier des éléments issus de la première pour engager un dialogue avec le second.
Pour ce faire, je collabore et entretiens des relations avec différents acteurs de mon territoire dans divers domaines d’activités. Que ce soit dans le monde agricole – où je travaille une partie de l’année, dans l’artisanat, la science ou l’enseignement, j’ai gardé – ou repris – contact avec des amis d’enfance évoluant dans ces domaines et travaille avec eux sur la mise en place de différents projets.

J’ai poursuivi mes recherches olfactives – présentes depuis mes études dans mes œuvres – en engageant une collaboration avec Théo Belmas, parfumeur et ami d’enfance travaillant chez Symrise. Ce projet collaboratif consiste à prélever et analyser en laboratoire des capsules d’air capturées à l’aide de dispositifs «head space» afin d’obtenir les cartes d’identités olfactives de différents endroits et de potentiellement reproduire ces parfums. Les dispositifs sont uniques, singuliers et spécifiques à chaque lieu de prélèvement. Je les présente dans mes installations.