Thomas Bossard – L’Improbable
Du 1 au 6 décembre 2025 – Vernissage jeudi 4 décembre à partir de 18h30
Avec un humour ravageur et un grand sens de la composition, ce peintre croque des scènes cocasses, déclinant de petites fables poétiques… Des individus en costumes, un peu surannés, presque des caricatures de normalité, se retrouvent ainsi dans des décors oniriques. L’improbable, le tragi-comique surgissent ainsi dans le quotidien.
Ces situations burlesques provoquent le rire du spectateur, mais aussi une forme d’empathie et de compassion, on sent toute la tendresse du peintre pour ses personnages fragiles et malchanceux… Selon les mots d’Éric Aliot, professeur de philosophie, on goûte ces tableaux comme « des bonbons acidulés », où il y a de l’enfance, du sucré, et aussi de l’acide, pour nous aider à décaler le regard.
Quand on est en contact avec la beauté, on libère de la dopamine qui est la même molécule qui se libère avec la consommation d’alcool ou de drogue. Le contact avec l’art et la culture contribue au bien-être comme un auto-médicament », explique la Dr Catherine Hanak, cheffe de clinique en psychiatrie au centre hospitalier universitaire (CHU) Brugmann et coordinatrice médicale du projet de prescriptions muséales lancé par la Ville de Bruxelles.
En l’avantage – les personnages de Thomas Bossard se transforment en se promenant au musée : ils traversent salles, des tableaux sur Venice aux gondolas , ils tombent dans l’atmosphère décollée de la vie dehors des musées d’où ils sont venus…
Dans les musées- ils sont tous dans le Monde imaginaire des tableaux, de la beauté , des histoires , des époques qui flottent devant les yeux de salle à salle en transforment les banquets aux patinages ou au “Le Radeau de La Méduse” de Théodore Géricault à la fin d’exposition, on évoque nos centres d’intérêt aux gardiens des salles comme dans notre enfance quand on a suivi et traîné un peu des pieds de nos parents, bien plus intéressées par des discussions avec les agents de sécurité plantés dans chaque salle que par les commentaires sur les tableaux.
Et maintenant – c’est à vous de voir les scènes aux musées de Thomas Bossard, de trouver des tableaux dans les tableaux et des réponses et des émotions qu’ils évoquent en vous – car on peut regarder un tableau de mille façons différentes, et si tout le monde regarde la même toile, personne ne voit la même chose.
Né en 1971 à Poitiers, Thomas Bossard vit et travaille à Toulouse. Il débute comme peintre-décorateur au théâtre du Capitole (Toulouse), ce qui lui permet d’explorer sa palette artistique dans toute sa polyvalence : illustration, peinture, scénographie, fresque, photographie, décoration… réalisant de nombreux décors d’oeuvres classiques, Siegfried, Le Crépuscule des Dieux, La Flûte enchantée…
Il travaille ensuite comme scénographe et réalise des story-boards de courts-métrages et de films publicitaires. Touche-à-tout, il exécute aussi des dessins sur porcelaine, pour la manufacture d’Yves Deshoulières, et des décors pour les Maquettes Heller, des affiches de spectacles… Depuis 2005, il se consacre à sa peinture et expose ainsi dans plusieurs galeries en Europe.
Galerie des Carmes, 31 Rue des Polinaires, 31000 Toulouse Tél : 05 61 47 38 16
Du lundi au samedi : 10h30 – 18h30
- Arts Plastiques
- - Publié le
- Philippe Cadu


