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Sigmar Polke – Sous les pavés, la terre

Du 1 mars au 26 octobre 2025 – Vernissage vendredi 28 février à 18h30

Cette rétrospective consacrée à Sigmar Polke (1941–2010), la première en France depuis 2014, invite à découvrir ou redécouvrir l’un des artistes les plus importants et innovants de notre époque.

Nous avons rassemblé peintures, photographies, estampes, sculptures et films, afin de mettre en lumière l’audace d’un artiste animé par un humour incisif et un goût pour l’expérimentation, nourris par un regard toujours critique sur son époque.

Deux peintures originales de Van Gogh, Paysan et paysanne plantant des pommes de terre et Panier de pommes de terre (Nuenen 1885), ouvrent l’exposition.

Si le titre de cette exposition fait référence au célèbre slogan français du mouvement de Mai 68, il s’agit aussi d’un clin d’œil à un motif cher à l’artiste : la pomme de terre. Vincent van Gogh en avait déjà fait le symbole d’un monde de labeur, rural et paysan ; presque un siècle plus tard, elle témoigne de l’attrait de Polke pour la culture populaire, dans une Europe paupérisée par la Seconde Guerre mondiale.

La terre suggère également un penchant pour l’interrogation du réel, que Polke cultive toute sa vie – en atteste sa prédilection pour les images publiées dans la presse, avec leurs points qui scintillent. Quant au slogan de Mai 68 – que Polke observa depuis l’Allemagne de l’Ouest –, il renvoie à son humour libérateur et son goût de l’expérimentation, associés à une tendre provocation à l’encontre d’un public aux attentes préconçues ; Polke cherchera toujours à aller au-delà des limites et des normes établies par la société et le monde de l’art.

Au fil des années 1970 et 1980, la peinture de Polke est influencée par sa pratique de la photographie, et inversement. Dans la chambre noire, c’est en peintre qu’il manipule le matériel et les produits chimiques du procédé argentique, jusqu’à faire de chaque épreuve une pièce unique. En parallèle, à la grande époque de la reproduction mécanique et industrielle des images, il choisit d’utiliser le médium de la peinture pour les interpréter à la main ; là encore, il emploie toutes sortes de produits toxiques dont il fait jouer les propriétés les plus mystérieuses et alchimiques.

Polke réalise ainsi, au fil d’une carrière exceptionnelle, un nombre conséquent de toiles et de photographies, mais également des films. Sur tous les fronts, il mène une exploration joyeuse et expérimentale des médiums de notre société moderne et de sa production visuelle de masse. Mais derrière l’irrévérence et la transgression des conventions académiques, se cache une forte croyance en l’art : pour Polke, la création artistique est l’arène où se confronter au refoulé, à ce qui n’a pas été traité collectivement – mais aussi à la beauté sauvage et à la poésie.

Cette rétrospective consacrée à Sigmar Polke, la première en France depuis 2014, regroupe plus d’une soixantaine d’œuvres dont certaines n’ont encore jamais été présentées au public. Elle invite à découvrir ou redécouvrir l’un des artistes les plus importants et innovants de notre époque

Commissariat : Bice Curiger, assistée de Margaux Bonopera

Fondation Vincent Van Gogh, 35 Ter Rue du Docteur Fanton, 13200 Arles

Ouverture : mardi à dimanche de 11h à 18h

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