Galerie 3.1

Léonore Gautier, Fabienne Jaureguiberry et Arthur Plateau sont invité.e.s à transformer La galerie 3.1 en une île heureuse, un lieu utopique où tout deviendrait réel.

Au rythme de leurs expérimentations individuelles et collectives, les 3 artistes investiront l’utopie comme un enjeu créatif et fictionnel à l’aune des changements sociétaux et écologiques qui bouleversent autant l’individu que le collectif.

L’île heureuse questionne nos libertés et leur circulation, de l’imaginaire au réel et inversement. Comment faire autrement, quoi, où et avec qui ? La recherche de cette autre rive connecte l’ici et l’ailleurs, le visible et l’invisible, l’espace public et privé, l’individuel et le collectif.

L’île heureuse fait référence au poème éponyme de l’auteur toulousain Ephraïm Mikhaël (1866-1890) et popularisé par la mise en musique d’Emmanuel Chabrier.

Léonore Gautier Photographie, plasticienne – Toulouse

Léonore Gautier photographie, copie, colle, associe. Des couleurs, des théières, des chats, des fleurs, des canapés, des tickets de métro, des personnages de tableaux du XV ème siècle, des fragments de textes ou des captures d’écran, font partie de son univers. Ils donnent à voir un territoire symbolique dans lequel l’image est interrogée en tant qu’interface et trace d’un lien à l’autre. Une rencontre.

Fabienne Jaureguiberry Photographie, installation, performance – Toulouse

Fabienne Jaureguiberry investit des lieux pour y créer des environnements autres, mêlant la fiction et le réel. Profondément inspirée par le milieu rural et montagneux dans lequel elle a évolué, les notions de mythe, de rituel, de sauvage et d’artificiel résonnent à présent dans son travail. Elle raconte de nouvelles histoires de cohabitations possibles pour appréhender différemment ce réel – terrible et magnifique – dans lequel nous évoluons tous.tes.

Arthur Plateau Graphisme, peinture, installation – Toulouse

Arthur Plateau explore les possibilités créatrices et signifiantes dans une perspective d’émancipation, avec un intérêt fort pour les notions d’espace et de quotidien, en particulier à travers l’urbain. Il compose des narrations non linéaires basées sur des dispositifs tels que des contre-cartographies sensibles, étendards, formes architecturales et totémiques… construits via des matériaux issus d’une économie de la débrouille.