Le pouvoir grotesque et le vestibule de la pensée
Le vestibule de la pensée
Avant de parler, il y a ce lieu. Ce pas de seuil. Un espace invisible, mais crucial, entre le dedans et le dehors, entre le tumulte et l’écoute : le vestibule de la pensée.
« Le problème n’est pas que vous n’ayez pas été éduqués. Le problème est que vous avez été éduqué juste assez pour croire ce qu’on vous a enseigné, mais pas assez pour remettre en cause tout ce qu’on vous a dit. »
« La Méthode » Edgar Morin, philosophe et sociologue français,
Le pouvoir grotesque
Dans le chaos de cette rentrée, il est difficile de se concentrer sur un sujet plutôt qu’un autre, tant les informations importantes s’entrechoquent.
C’est d’ailleurs bien une technique de communication, très utilisé par Trump, faire régner le chaos par une profusion d’informations contradictoires visant à déstabiliser son auditoire, ses contradicteurs.
L’objectif étant aussi le détournement de l’attention, pour faire oublier que Trump, tout comme Netanyahou et Poutine, a du sang sur les mains.
Par contre, le Financial Time a révélé que le cabinet de conseil américain BCG s’est penché sur le projet de la Gaza Riviera, souhaité par Donald Trump. Pendant sept mois, une douzaine d’employés ont travaillé sur cette initiative, établi sans les gazaouis et facturé plusieurs millions de dollars. David Naïm, consultant en stratégie, “Associé” dans l’un des plus gros cabinets de conseil du monde invité sur France Culture
Mais aussi, Comment les cartes peuvent-elles démontrer le caractère intentionnelle d’une famine ?
Et n’oublions pas ce qui se passe ici en France avec notre crise politique : pourquoi la fatigue démocratique nous menace ? Ce chaos est bien français, orchestré par notre très cher monarque.
L’illusion de l’efficacité
La rapidité de la diffusion de l’information quelle qu’elle soit participe à la banalisation des sujets importants noyés dans le flux de fake news qui gangrènent les réseaux sociaux. Le taux de fausses informations répétées par les chatbots d’IA a presque doublé en un an.
On voit bien ce que l’addiction aux réseaux sociaux provoque
La mort du streameur Jean Pormanove m’a fait penser au film « on achève bien les chevaux De Sydney Pollack, 1970 » ou quand la réalité rejoint la fiction comme dans « Black Mirror ».
Le but des pouvoirs en place étant de nous isoler chacun·e derrière nos écrans et n’oubliez pas que les réseaux sociaux appartiennent aux technofascistes américains !
Ne sait-on plus se parler ? Les Rencontres de Pétrarque
Oui, le mieux est que l’on se rencontre, que l’on se parle dans les vernissages, entre voisins, entre amis, que l’on agisse, comme le 10 septembre prochain.
Vous verrez, vous vous en porterez que mieux, ainsi que votre moral
Philippe Cadu
- Tribune Libre
- - Publié le
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