L’art de la Joie
19, 20 et 21 décembre 2025 de 14h à 19h
Marie Dubois invite deux artistes — Arlette Simon et Dominique Torrente — à partager son atelier et à croiser leurs pratiques, leurs gestes et leurs matières le temps d’un week-end. De la céramique sculpturale, en passant par le bois, les fils de coton, le dessin et l’écriture…
Arlette Simon – artiste céramiste
À travers ses pièces, Arlette Simon nous révèle ce qui se trame à l’intérieur des volumes sinueux qu’elle façonne. La céramique, sous ses mains, devient un terrain d’exploration infini, un langage de formes et de textures où chaque œuvre ouvre sur une multitude de possibles. Son travail, mêlant rigueur du geste et liberté de l’imaginaire, puise dans le minéral, le végétal et le mouvement. On y perçoit une dimension à la fois poétique et ludique : un jeu subtil de contrastes et d’équilibres, où chaque pièce semble prête à s’animer.
Marie Dubois – Marqueterie
Marie Dubois est une artiste spécialisée en marqueterie de bois, une technique qu’elle a découverte en 2013 lors de ses études en ébénisterie à l’École Boulle à Paris. Elle s’affranchit très vite des codes traditionnels de la marqueterie, ainsi que de ses méthodes de production, pour élaborer des œuvres abstraites.
Marie Dubois utilise le processus complexe de mise en forme de la marqueterie, les textures, les veines, les grains, les nœuds, les couleurs du bois précieux. Parfois, Elle incruste d’autres matières telles que le laiton ou l cuivre. Elle pratique une marqueterie rafraichissante, vivifiante, contemporaine et colorée. Marie Dubois défend une avancée à l’instinct et une grande liberté dans son geste créatif.
Dominique Torrente – Artiste protéiforme
Depuis longtemps, l’art du texte et du textile sous toutes ses formes sont présents dans l’œuvre de Dominique Torrente. Elle qui a toujours considéré l’écriture, le dessin, la couture, la broderie comme des « semblables poétiques » plutôt que des pratiques rivales. […] Les mots et la langue sont essentiels à sa création]. […
Certaines œuvres construisent de nouvelles interactions, qui me font penser à Kurt Schwitters dans le « carambolage » des matières collectées, inspirées des chutes et rebuts à qui elle donne un nouveau cycle d’existence ; Comme dans les dessins « Plus de clarté (2021-2023) ou « Calice d’Apocalypse » (2023) qui démontre sa façon d’en découdre avec l’inquiétante étrangeté du réel…]. Elisabeth Chambon, conservateur en Chef Honoraire, texte d’introduction du catalogue de l’artiste, « Dans la trame de l’étoffe « 2025 « Penser sur le qui-vive ».
Espace MDM, 4 rue Michel Servet à Saint-Étienne
- Arts Plastiques, Céramique
- - Publié le
- Philippe Cadu


