Les Ateliers des Arques

En 2025, Les Ateliers des Arques invitent Anne-Laure Lestage, commissaire indépendante dont la pratique curatoriale croise art contemporain, arts décoratifs et artisanat.

Avec hobbypopMUSEUM (Sophie Von Hellermann, Marie-Céline Schäfer, Christian Jendreiko, Matthias Lhame, Dietmar Lutz, André Niebur), Shirley Nirina Thomas, Alban Turquois,  Lucille Uhlrich et la complicité de Manon Cezaro et d’Alexis Jamet.

La résidence des Ateliers des Arques enfile son décor de fête. Du 27 mars au 29 août 2025, le hameau accueille une dizaine d’artistes français·es et internationaux, à se réapproprier des coutumes de village et plus précisé- ment la fête populaire. 

Bien que le titre s’appuie sur le film éponyme de Jacques Tati, Jours de Fêtes s’écrit au pluriel et se présente comme une annonce, celle d’un lieu de rencontres conviviales entre l’artiste, l’habitant, le visiteur, où l’émotion et le plaisir deviennent des forces communes, sans autres attentes que de vivre-ensemble. Comment rapprocher l’art des gens ? 

Comment rapprocher les gens de l’art ? Cette invitation sera un moyen d’utiliser le village comme un catalyseur social et d’envisager la fête de village comme un moment de joie et de partage entre les artistes et les visiteurs, où l’art sera de « rendre la vie plus intéressante que l’art. » 

Théâtre de l’ordinaire ou promesse féerique, l’exposition-décor se déploie au service du public et de la célébration, en tentant de réduire les distances entre art et non-art, entre l’art et la vie, entre l’acte créatif et festif. 

À cette occasion, les temps de résidence des artistes aux Arques, s’envisagent comme des phases d’organisation, d’échanges, de préparation, individuelles et collectives, de la grande fête publique qui se déroulera le 27 juin prochain en plein air. 

Les pratiques artistiques réunies, interrogent le geste et les arts décoratifs comme des expériences sensibles et fondamentales de rencontre, visant à rassembler autour d’un art domestique et non-industriel. 

En s’appuyant sur des spécificités du territoire, les artistes imaginent ainsi de nouveaux espaces d’hospitalité, en résonance avec la vie de nos campagnes, où le geste artistique se définit davantage comme une attitude face au monde.