Le Creux de l Enfer

Gaëlle Chotard La peau de l’oiseau

Gaëlle Chotard dessine dans l’espace en y déployant des formes métalliques. Sous ses doigts, le trait se mue en fil, le fil en trait : le métal se sculpte avec finesse et précision, lui conférant une légèreté étonnante. 

En crochetant, nouant et entrelaçant des fils de cuivre ou d’inox, elle créé des structures réticulaires, qui oscillent entre le plein et le vide, le gris et la transparence, l’ordre et le désordre, nous transportant au cœur d’un paysage mental vibrant.

Dans son exposition intitulée La peau de l’oiseau, ses œuvres entrent en écho avec l’environnement naturel et industriel du Creux de l’Enfer, comme des organismes interconnectés au sein d’un paysage vivant traversé par des flux, des respirations, des ondulations. 

Évoquant des griffes tendues, des vagues enfouies ou encore des mues de serpents, les sculptures de Gaëlle Chotard se métamorphosent dans l’ombre et la lumière, apparaissent puis s’effacent, comme dans un souffle.

Hugo Scibetta Peintures de genre

Liste des œuvres présentes dans l’exposition:

Sans titre, 2025, impressions par sublimation, photographies numériques réalisées chez les salariés du centre d’art, dimensions variables
Peinture applique, 2024, coupon de tissu, bois, adhésif, applique Angelo Mangiarotti (Artemide), dimensions variables
Peut-être Saint Éloi (peinture utile), 2024, coupon de tissu, clou, œil de sorcière, 50×40cm
Socrate, canapé Poltrona Frau, dimensions variables
LFMCP102L, lampe de sol Gilles Derain (Lumen Center), adhésif, dimensions variables
Spontaneous synchronization, téléviseur, vidéo: uclaphysicsvideo, YouTube (2013, 23 janvier)
Bouffon, 2025, châssis, vernis, patères,coupon de tissu, grelot, dimensions variables