Estelle Delon & Corinne Héraud – Écoute-moi
Du 7 Novembre au 19 décembre 2024 – Vernissage jeudi 7 novembre à partir de 18H
L’exposition « Écoute moi » réunit deux artistes plasticiennes qui convoquent la mémoire, la trace, l’empreinte et la réparation.
La conscience collective et la mémoire transgénérationnelle se manifestent dans notre rapport aux autres et à nous-même, et nous rappellent que nous sommes tous intrinsèquement liés.
Ce lien intime entre nous, la nature, et notre environnement est inscrit dans notre ADN.
Notre rôle d’artiste est d’être à l’écoute de cette mémoire et de la retranscrire avec nos sensibilités, et d’éveiller les consciences.
« Accepter tout le monde dans un endroit où l’intime se fait beau, c’est être en lien avec le monde et soi, entre l’autre et soi. » Frédéric Müller.
Estelle Delon
Estelle Delon, née à Cannes en 1978, Architecte / Plasticienne. Son travail est principalement axé sur les notions de mémoire et de réparation à partir d’objets ou tous types de matériaux récupérés. Dans ses compositions peuvent se mêler dessin, collage ou modelage.
Démarche : Son travail à partir de portraits photographiques, cartes postales anciennes, se veut comme le fruit d’un dialogue avec ces inconnus.
De ces conversations nait un nouveau récit qui fait lien entre passé et présent.
L’oubli prend forme, l’absence prends corps.
Corinne Héraud
Série Les Errances
Parcourir les chemins, comme une âme perdue…
Disparaître dans ces lieux abandonnés des hommes, mais encore hantés par les souvenirs, les traces de ceux qui sont passés par là, autrefois.
Pousser les portes des greniers, regarder au travers des fenêtres brisées ou plonger dans les eaux profondes.
S’autoriser à sentir la présence de l’invisible, la spiritualité des forces vitales érigées vers l’infini.
Se laisser pénétrer par les peurs, les angoisses pour mieux les apaiser, peut-être.
Sentir l’imperceptible nostalgie qui nous traverse parfois et rester au bord du vide vertigineux, abyssal.
Les errances sont des passerelles vers l’inconscient, cette part que chacun refoule aux frontières de la raison. Elles se fendent, s’ouvrent comme pour nous permettre de respirer et de survivre dans cette plongée étrange.
Technique
La série originale a été réalisée à partir de photographies Polaroïd exposées au boîtier sténopé.
Les clichés numérisés ont ensuite été pelliculés puis transférés sur papier aquarelle.
Galerie Catherine Mainguy, 130, montée de la Grande Côte – Lyon 1er
Jours et horaires d’ouverture: mercredi , jeudi , vendredi de 10h à 17h30. le samedi de 11h à 19h
- Arts Plastiques, Photographie
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