(Dé)construction.

L’exposition mettra à l’honneur sept artistes talentueux aux styles et aux techniques profondément engagés. Sous les mains des protagonistes qui l’auront façonné, ce thème, si puissant soit-il, se révèlera friable voire aérien.

Construire pour déconstruire, puis se reconstruire, faire et défaire, casser, recoller, moudre, souder… l’ordre des mots pourrait presque être inversé. Un aller-retour infini, un cheminement paradoxal, genèse de toute production et essentiel à la création porté par les artistes Julien Barriol aka NoLuck, Mathieu Bureau, Thomas Canto, Jean Denant, Jules Hidrot, Éléna Salah et Olivier Secretan. Le temps d’une exposition, ils se feront les architectes d’imaginaires bruts, et sous le calcaire, se révélera la matière toute entière.

Il y a ceux qui déplacent la poussière, et avec elle, les souvenirs, ceux qui entaillent le passé, ceux qui sculptent le présent et ceux qui peignent le futur pour revenir, toujours, à l’intemporalité.

Comme si figer l’infini processus était leur destinée, les artistes dessinent ce cercle vertueux qui nous compose et nous recompose, nous détruit mais nous maintient, alors même que nous en sommes les artisans. Et à l’image de nos vies, la création parcourt ces sentiers, parsemés de haltes et d’obstacles, pour s’accomplir ici, puis là, là-bas, aussi.

Ainsi, l’art et la vie ; véritables semblables, seront les piliers de cette exposition dont le thème, avant d’être cher à la pierre, est cher à l’humain.

La boucle est bouclée ?