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La colombe de la paix Pablo Picasso

Aleksandra Kasuba, Imaginer le futur & Marija Olšauskaitė, The Softest Hard

Du 25 octobre 2024 au 23 mars 2025 – Vernissage jeudi 24 octobre à 18h

Aleksandra Kasuba, Imaginer le futur

Imaginer le futur est la première exposition importante en France, mais aussi en Europe, de l’artiste pionnière Aleksandra Kasuba (1923-2019) connue pour sa pratique pluridisciplinaire au seuil du design, de l’architecture et de l’art expérimental.

L’artiste américaine d’origine lituanienne Aleksandra Kasuba était une visionnaire de l’ère de l’exploration spatiale au XXe siècle. La rétrospective de son oeuvre est construite comme un récit lumineux et inspirant sur les pertes et les possibilités, ainsi que sur les futurs qui émergent face à des temps turbulents.

Il s’agit de l’histoire de Kasuba, qui a été forcée de fuir son pays d’origine après la Seconde Guerre mondiale et d’émigrer aux États-Unis. Elle a étudié la sculpture et le textile à l’école des arts de Kaunas et à l’académie des arts de Vilnius, en Lituanie. 

En 1944, à la suite des occupations nazies et soviétiques, elle a fui le pays avec son mari sculpteur et s’est retrouvée dans un camp de personnes déplacées en Allemagne jusqu’en 1947, date à laquelle le couple s’est installé aux États-Unis. En 1963, elle s’est installée à New York et est devenue une artiste qui crée des environnements spatiaux visionnaires faits de tissus tendus ; une histoire sur un futur imaginaire sans angle droit comme un habitat pour l’âme errante.

Aleksandra Kasuba est surtout connue pour ses oeuvres à grande échelle dans les espaces publics et ses environnements textiles architecturaux. Les Space Shelters de Kasuba, des environnements faits de tissu et sans angle à quatre-vingt-dix degrés, témoignent de son désir d’harmoniser l’homme, la nature et la technologie.

L’exposition présente les oeuvres et une archive de documents donnés par l’artiste au Musée national d’art de Lituanie en 2014-2019. Les originaux de ces documents sont conservés aux Archives of American Art, Smithsonian Institution, à Washington, D.C. 

L’exposition est complétée par des contributions des amis de l’artiste – un parfumeur Danutė Pajaujis Anonis, l’actrice et cinéaste Pola Chapelle, l’artiste Fluxus George Maciunas et le réalisateur de films d’avant-garde Jonas Mekas.

Commissaire de l’exposition – Elona Lubytė

Marija Olšauskaitė, The Softest Hard

The Softest Hard de l’artiste Marija Olšauskaitė (née en 1989 à Vilnius) présente plusieurs oeuvres en verre dans le Project Room au 2e étage de Carré d’Art, oscillation entre les traditions de l’artisanat et de l’ornement et le rôle social de la sculpture.

Marija Olšauskaitė est une artiste basée à Vilnius. Elle utilise divers modes de collaboration et explore les thèmes des relations, de l’ouverture, de l’intimité et de l’appartenance. Cette exposition s’intéresse à sa longue affinité avec le verre. Elle réalise des formes qui semblent toujours dans un état de transformation en utilisant des matériaux conventionnels ou plus contemporains comme le silicone.

Les paravents de verre produits pour cette exposition renvoient aussi à l’espace domestique, à ce qui peut être rendu visible, à la fragilité des relations. Ponds est un ensemble de grandes sculptures de verre horizontales. Généralement la production de verre nécessite une table lumineuse pour discerner les imperfections. Dans ce cas sont repensés les rapports entre forme et fonction, les formes devenant impraticables, l’instrument étant transformé en un objet mystérieux faisant penser à un bloc de glace translucide et lumineux.

Nombreuses sont ses oeuvres faisant référence à la florissante production de verre en Lituanie. L’artiste continue à travailler avec les verriers des entreprises encore actives. Elle a récupéré des plaques de verres colorées de l’entreprise Raudonoji Ausra active jusque dans les années 1990 qui étaient utilisées pour faire des vitraux. Des ouvriers les avaient sorties clandestinement de l’usine, ce qui lui a permis d’en acheter et de les collectionner pour leur donner une nouvelle vie. On les retrouve dans la série de paravents de verre Never Act in Haste.

Les sculptures de Marija Olšauskaité semblent avoir une vie propre, passer par un processus alchimique aléatoirement de l’état liquide à l’état solide. Ces formes qui peuvent parfois sembler venir tout droit du futur sont des objets qui interrogent les sensations que nous pouvons ressentir face à elle et nous obligent à penser comment nous les partageons.
Comme elle le dit, tous les objets de l’exposition ont des jumeaux, des frères ou des soeurs dans une dynamique familiale. Ils sont en dialogue les uns avec les autres.

Présentées au même moment que la rétrospective des oeuvres d’Aleksandra Kasuba, les oeuvres de Marija Olšauskaité poursuivent les idées de son ainée qui avait conçu l’architecture comme un moyen de penser et réinventer les relations humaines, affirmer le rôle social de l’architecture et de l’art.

Installation au 2e étage de Carré d’Art

* The Softest Hard : le plus doux le plus dur

Carré d’art de Nîmes, Place de la Maison Carrée. 30000 Nîmes. Téléphone : 04 66 76 35 70.

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h. Samedi et dimanche de 10h à 18h30

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