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Traverse Vidéo 2023 – Variabilités en échos

Du 15 mars au 2 avril 2023 – Inauguration mercredi 15 mars à 18h00

à l’Ancien Réservoir de Guilheméry, 5 rue Garrigou , 31000 Toulouse

Programmation jour par jour

Chapelle des Carmélites   samedi 18 mars à 18h30

Prép’art  Table ronde jeudi 16 mars à 16h30, Vernissage et projection  à 18h00

Artistes exposés

Variabilités en échos

« Tout dans cette vie n’est pas parfait mais tout y est exemplaire », Walter Benjamin, cela concernait Proust.

Ainsi les œuvres se répondent, en écho les unes, les autres. Tel motif particulier anime des films parvenus de régions des plus éloignées. Des figures mythiques ou fictives induisent des vidéos différentes. La série s’avère fréquemment dans la quête de traits formels, de retour à la pellicule, de question du monde.

Un comportement que l’on peut qualifier d’écologique – au sens où suffisamment d’images et de sons ont été créés que l’on peut métamorphoser grâce au montage – gouverne de nombreuses propositions artistiques dans de telles reprises inventives, jouissives qui ne jugent plus nécessaire d’ajouter du surplus. L’emprunt aux figures textuelles, théâtrales s’assume nettement. Le palimpseste n’exclut pas, il repense. Le footage est fortement rayonnant, il affiche sa diversité et assure la valeur du montage y compris vertical son/image.

En effet, la naïveté de se penser inventeur absolu se remplace par l’acceptation  de ce que « quelque chose a eu lieu », empêchant souvent le geste négateur de la table rase et le refus de certaines pratiques au nom du nouveau, y compris des nouvelles techniques. Celles-ci se mêlent, désormais, aux nombreux gestes de création – photographiques, filmiques, installationnistes, performatifs – sans les écraser. Elles ne s’exhibent plus comme LE  seul champ artistique possible. Le geste anodin s’y focalise sans dédain.

Ce n’est plus l’analogique OU le numérique, l’image visuelle fixe OU en mouvement mais leur intrication.

L’intermédialité est devenue d’usage.

Ainsi l’œuvre se décide-t-elle dans sa cohérence propre, interne. Elle refuse le plagiat, le copié-collé, l’imitation servile ce qui oblige à la curiosité des œuvres passées, à l’interrogation, à la recherche car si l’artiste ne se distingue pas par la nouveauté à tout crin, il apporte une diversité. Il tente d’entendre le son latent, le sens latent, l’image à venir et à les exprimer.

Les œuvres seront résolues dans leur démarche. Elles feront vivre leur projet sans s’écraser dans le slogan ni la revendication publicitaire de telle ou telle idée. Bien plus que le motif – écho -, c’est la marque personnelle – variabilité – qui importe.

Inauguration mercredi 15 mars à 18h00 à l’Ancien Réservoir de Guilheméry (5 rue Garrigou , 31000 Toulouse)

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