Les Incontournables

Contemporanéités de l'art soutient la jeune photographie

Les + Récents

Lieux d’exposition

Résidence 1+2 – Édition 2024

Du 16 octobre au 1ᵉʳ novembre 2024 – Vernissage mercredi 16 octobre à 18h

Colloque 2024  » Photographie & Sciences »

Samedi 19 octobre à 9h30 à 18 h Auditorium des Abattoirs

En présence des photographes Céline Clanet, Gaëlle Delort, Alžběta Wolfová, Sidonie Ronfard et Arianna Sanesi, de l’historien de l’art Michel Poivert, du responsable des Éditions Filigranes Patrick Le Bescont, du directeur de la Résidence 1+2 Philippe Guionie ainsi que l’ensemble des scientifiques, chercheur·se·s et universitaires ayant accompagné les photographes dans leur résidence de création.

Exposition Turbulences Sidonie Ronfard

Résidence 2024

Céline Clanet, Gaëlle Delort , Alžběta Wolfová

 Fabulae

«La photographie la plus contemporaine ne prend-t-elle pas le médium à revers ? Communément perçue comme un instrument documentaire, elle est aujourd’hui pratiquée par certain·e·s artistes comme un langage visuel dont la poésie permet de répondre à notre besoin de nouveaux récits.

Fabulae propose autour des thèmes du vivant et des croyances de véritables fables photographiques régénérant nos imaginaires entre art et science : quelle est la place de l’humain face au règne animal et au cœur des forces telluriques ? Du monde des cavernes au royaume des insectes en passant par l’animisme refoulé du monde moderne, Fabulae propose un réenchantement lucide de nos devenirs.»

Ces propos liminaires sont ceux de Michel Poivert, historien de la photographie et parrain d’honneur de la Résidence 1+2. Ils définissent à merveille la dynamique collaborative et créative des photographes, artistes et scientifiques embarqué·e·s dans cette 9e édition.

Les sciences n’ont jamais été autant au centre du débat public. Les scientifiques analysent, cherchent, comparent, éditent des articles et des rapports. Bref, ils sont en première ligne. Nos photographes en résidence sont souvent les témoins privilégiés de leurs questionnements contemporains et apportent leurs regards distanciés et novateurs. C’est dans ce sillon sensible et créatif que s’inscrivent toutes les actions de la Résidence 1+2 : créer sur des territoires de proximité des contenus visuels inédits afin d’interroger des enjeux plus universels.

Dès les origines, la photographie dialogue avec les sciences. Photographes et scientifiques ont la volonté commune de redonner du sens au visible ou à l’invisible et donc de construire des formes interprétatives nouvelles. Ils parlent à égalité
dans le 1+2. Associer la photographie aux sciences, à toutes les sciences, c’est créer une chaîne de transmission vertueuse des savoirs et des pratiques. Depuis 2015, le 1+2 se revendique comme un laboratoire d’idées et une fabrique des possibles. N’est-ce pas aussi la définition idoine d’une résidence de création ?

Pour cette 9e édition, nous avons choisi d’accompagner les projets de photographes et artistes d’horizons, de générations et de pratiques différentes : Céline Clanet, Gaëlle Delort, Alžběta Wolfová (Tchéquie), Sidonie Ronfard, Arianna Sanesi (Italie). Chacune participe de cette hybridation des champs de la connaissance. Soutenues dans leurs recherches par des institutions et des scientifiques inscrit·e·s sur le territoire métropolitain, départemental et régional, chacune nous offre leurs subjectivités respectives sur des surfaces sensibles multiples selon une relecture assumée du réel.

Philippe Guionie, Directeur de la Résidence 1+2

Arianna Sanesi

espace(s) et sport, le corps À l’Épreuve

Du 24 septembre 2024 au 05 janvier 2025 sur les horaires d’ouverture.

 

CITÉ DE L’ESPACE Avenue Jean Gonord, 31500 Toulouse

 

Arianna Sanesi est lauréate de la Résidence Factory #15.

 

Elle est en résidence du 4 au 13 juin 2024 à la Cité de l’espace à Toulouse pour un projet sur la thématique « Espace(s) et sport, le corps à l’épreuve ».

Arianna Sanesi travaille depuis longtemps sur un projet portant sur des gymnastes professionnelles.

Au-delà des questionnements sur les limites et le potentiel du corps, elle constate de nombreuses similitudes entre le sport de haut niveau et une démarche artistique sérieuse : les deux exigent dévouement, sacrifice, force, répétition, obsession, et souvent douleur ; les deux affrontent quotidiennement les notions de réussite et d’échec.

La qualité des images se révèle importante, mais plus encore la nécessité de naviguer dans ces images pour en déchiffrer les détails.

Forte de cette expérience, Arianna postule à la résidence “Espace(s) et sports, le corps à l’épreuve” qui suggère déjà plusieurs interprétations du mot espace et de la notion d’épreuve. Sa proposition consiste à travailler avec des gymnastes pour les faire interagir avec les espaces de la Cité de l’espace, y compris dans leur acception la plus large. 

L’évolution vers l’emploi de circassien·ne·s se fait naturellement, en raison de la tradition de la ville de Toulouse, et est pour elle une source d’enrichissement : le cirque n’est pas un sport mais un art, et le résultat est une vrai collaboration entre artistes, qui a su la surprendre et, justement, la mettre à l’épreuve.

C’est un véritable travail d’équipe, où l’espace avec E minuscule et majuscule est le coéquipier le plus exigeant et unique.

 

UN PROJET « HORS LES MURS »

Pauline Dupin, Croisements Photographies

Médiathèque Rémy Peyranne, Castelnau-d’Estrétefonds – du 28 septembre au 30 octobre 2024

Dans le cadre de la Résidence 1+2 Hors les murs #8 réalisée avec le soutien de la Ville de Castelnau d’Estrétefonds et en partenariat avec l’association Le Capech à la Cote, la photographe Pauline Dupin a développé un projet photographique sur Eurocentre, Zone d’Aménagement Concerté située à la convergence de plusieurs axes de transports européens au nord de Toulouse.

 Depuis les années 90, cette zone d’activités économiques s’est largement étendue, et d’un même coup a transformé le paysage environnant de Castelnau d’Estrétefonds. Chaque jour les mains des travailleuses et travailleurs renouvellent cet écosystème hybride, où éco-pâturages, petites et grandes entreprises s’entrecroisent. 

La série photographique issue de cette résidence sonde l’ambiance de ce site et des personnes qui le traversent. Au cours de mes allées et venues, de jour comme de nuit, elle m’a donné à voir autant de silences que de bruissements des réseaux visibles et invisibles qui s’y tissent.

Chapelle des Carmélites, 1 rue de Périgord, 31000 Toulouse 

Entrée libre et gratuite de 10h à 19h

Musée d’art moderne et contemporain Les Abattoirs, 76 allées Charles de Fitte, Toulouse

Je partage !

Pour suivre l’actualité du sud de la France tout simplement !

error: Le contenu est protégé !
×