Galerie Réplique

« Passionné depuis son enfance par l’art, l’architecture, la peinture mais aussi plus particulièrement la photographie, Patrick Cayrou n’a vraiment satisfait sa passion que depuis la retraite en 2018. 

Après une carrière d’architecte et donc un œil aiguisé, il s’est intéressé à capturer avec son appareil photo les êtres et la nature : les hommes et femmes travaillant dans les fermes, les gestes des artistes, les intérieurs ou l’âme des gens s’y est cristallisée, les ambiances dans les bistrots et bien sûr l’Aubrac, une source inépuisable. 

En couleur ou en noir et blanc, au petit matin ou au soleil couchant, suivant les sujets qui s’y prêtent, ses photos trouvent un écho auprès d’un public connaisseur au point d’être sollicité par des lieux d’expositions aussi différents les uns que les autres (ARLES – la Cabane de TAYRAC- PHOTOBRAC – LA GALERIE DE LA CASCADE, la Galerie BOZOULS etc ………)

« Bien que j’ai toujours aimé cette discipline, je n’ai commencé à faire de la photo qu’à l’arrêt de ma profession d’architecte raconte Patrick Cayrou. Ma première exposition s’est déroulée dans le cadre de Photobrac.

Là-bas j’ai rencontré Martine Montégrandi directrice artistique du Festival Impulse à Arles qui m’a invité, pendant 3 années, à exposer mes photos. Cette rencontre m’a incité à persévérer dans mon travail photographique. 

La photographie représente pour moi des rencontres humaines, des découvertes, des échanges sur l’art, …. mais aussi comme l’évoque Agnes Varda « J’aime le silence qu’il y a dans une image, j’aime qu’on puisse s’y perdre tout en se posant des questions. J’aime cet aller-retour de la pensée et de l’oeil quand on regarde une photographie.»

Mon but,  avec la photographie, n’est pas, comme certains peuvent l’évoquer, d’établir une relation avec le monde, mais simplement de créer des photographies qui mettent en lumière et témoignent de mon univers proche (monde rural, paysages,  vie sociale et culturelle, famille, …), de pouvoir les regarder tranquillement, parfois après un long oubli sans avoir peur que l’instant figé sur la photo ne s’évanouisse, une photographie qui devient avec le temps qui passe,  plus forte que le souvenir. »