Galerie 3.1

Organisée en partenariat avec Les Arts en balade – Toulouse, cette exposition collective soutient la pluralité de l’art contemporain de notre territoire. Les cinq artistes questionnent les bouleversements contemporains en renouvelant le genre « classique » du paysage et du portrait.

Une exposition, en tant qu’événement éphémère et unique, rassemble des artistes, des œuvres et des publics dans un même lieu. Ces liens physiques, intellectuels et émotionnels créent une histoire commune. Une histoire faite de gestes, de concepts, de disciplines et de perceptions. « Nous », les regardeurs et les artistes, observons le monde, témoignons des urgences et apprenons à nous adapter ou à bifurquer. Nous agissons ensemble, nous ne sommes pas séparés* de nos vies, de nos paysages d’enfance, de nos fantômes.

*Nous ne sommes pas séparés fait référence au recueil de poésie éponyme de l’écrivain Belge Henry Bauchau, paru en 2006.

• Marta Anglada | Peinture, dessin, céramique

Marta Anglada crée en se libérant de tout acte volontaire et réfléchi. Emergent alors des constructions rudimentaires où des êtres semblent apporter des messages. Qui sont-ils ? Vont-ils nous nuire ou nous soutenir ? En fait, son acte de création est empli de forces bienveillantes pour mieux nous accompagner.

• Richard Cousin | Peinture

Richard Cousin est sensible aux événements du monde actuel, aux guerres, aux urgences politiques et climatiques. Il choisit des photographies issues des médias et les transforme jusqu’à obtenir le « chaos » voulu. Il les recompose en peintures faites de traits et de points. Il réalise un travail de mémoire collective, face à une amnésie collective, comme irradiée par une pluie d’informations médiatiques continuelles et surpuissantes.

• Christophe Debens | Peinture

Christophe Debens est à la recherche de lueurs enfouies ou perdues et d’horizons incertains. Avec ses peintures, il « libère » l’abstraction et la figuration. Apparaissent des paysages texturés, des sillons, des champs de pluie habités de formes fantomatiques.

• Salomé Laborie Ortet | Peinture, installation

Salomé Laborie Ortet questionne le lien entre notre appréhension de la réalité et notre capacité à en percevoir d’autres. Elle cherche l’endroit où se logent les souvenirs et la mémoire collective qui nous accompagnent. Par la transparence du support (verre, plexiglas…) elle questionne cette apparition ou comment une forme surgit et vagabonde dans ce lieu « fantôme ».

• Bruno Puel | Dessin

Bruno Puel pratique le dessin au graphite et à l’encre dont le trait évoque la gravure. Dans son univers fantastique et onirique, tout peut arriver : des rochers peuvent flotter, des planètes se rapprocher, des hybridations apparaître et des passages s’ouvrir entre différents univers.