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La colombe de la paix Pablo Picasso

C’est ce que fait Infomaniak, l’hébergeur de ce site. Non content d’alimenter ses serveurs en énergie renouvelable (barrage hydroélectrique), le nouveau datacenter permet de chauffer un immeuble et bientôt un quartier.

C’est cette volonté qui permet une action de tous les jours.

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Materia Prima 2

Du 6 septembre au 24 octobre 2025 – Vernissage 20 septembre à partir de 18h 30

Christian DURANTE, Pascal RENNIÉ, Nicolas LEFEBVRE, Camille ZISSWILLER

Second volet d’une exposition qui se poursuivra jusqu’à la fin octobre,  MATERIA PRIMA 2 réunit quatre artistes d’horizons très distincts qui, à première vue, semblent n’avoir rien en commun. Et pourtant…

Ce qu’ils partagent, c’est une fascination jamais démentie pour leur matériau d’élection, à la fois objet ou sujet de leur exploration, de leur quête. 

Christian Durante vit et travaille à Plaisance-du-Touch  en Haute-Garonne.

Esprit en constante ébullition, corps et âme attentifs et à l’écoute du monde, tout peut lui être matière à observation, expérimentation et création. Comment arriver ensuite à matérialiser une sensation, ouvrir d’autres champs de perception, donner à voir au-delà de ce qu’on montre, opérer un changement de regard sur  soi-même et sur le monde ?  

« En ce qui me concerne, ce que l’on appelle art ou artiste, est un véhicule. C’est celui que j’ai choisi, celui qui me convient le mieux, même si je fais volontiers du stop en empruntant des véhicules conduits par d’autres pratiques. J’aime être dans cet espace de création, de mouvement, de mise en lien entre ce qui n’est pas vraiment visible au premier abord et le monde tel qu’il est pratiqué par mes semblables. Tisser les liens poétiques de ce qui nous anime, de ce qui nous conjugue. »  

Privilégiant  le mode de l’installation, l’espace est devenu pour lui une matière de prédilection.  Sans idée préconçue, sans plan initial, il découvre, explore  et investit  à chaque fois  une scène  d’intervention nouvelle, un espace de jeu qu’il s’ingénie à transformer jusqu’à ce qu’il trouve des accords puissants  entre les éléments trouvés sur place  et d’autres matières  glanées et transformées au fil des ans. 

Si l’espace extérieur reste le lieu essentiel de sa pratique artistique,  il intervient fréquemment dans des intérieurs. Passage par le feu, créé in situ à partir de la collection de faïences blanches de la Maison patrimoniale  Barthète, est sa toute dernière  manifestation.   

Lefebvre Zisswiller

forment un duo d’artistes visuels et de cinéastes basé à Strasbourg (Alsace) dont les interventions se déroulent tant sur le sol européen qu’en Chine et aux USA. Ils développent une pratique des arts  qui hybride la vidéo, le dessin, la photographie et certains savoirs traditionnels. 

Leur travail oscille entre documentaire et fiction. Chacun de leurs projets  prend place dans  un milieu spécifique, des territoires en marge où les images apparaissent en secret, comme des chroniques vernaculaires. En prenant le temps de connaître et d’expérimenter un milieu, de rencontrer les espèces et les personnes qui y sont liées, le duo aspire à transcrire des gestes et des connaissances comme forces initiatrices d’un projet. De ce processus d’observation minutieux naît un motif récurrent : celui de décaler le regard pour identifier dans le réel une part d’invisibilité.

Qu’il s’agisse du medium filmique ou d’images fixes, ils s’attachent à explorer le pouvoir de l’image de témoigner de « ce qu’il reste »,  de « ce qu’il manque », dans la multiplicité des états du monde et de la matière. Favorisant les glissements entre plusieurs supports, leur recherche résulte d’un dialogue élargi qui conduit à approcher les images par surprise dans l’intervalle entre l’écriture et ce qui est formulé au-delà du langage.

 Manipulations est un film vidéo réalisé à partir d’un cycle de création tourné vers le sol et les profondeurs.  Filmé dans le cadre d’une résidence d’artistes à la Maison Patrimoniale de Barthète depuis un ancien site de production faïencière,  le duo poursuit ici  un thème central de son travail visuel : l’exploration des relations singulières que des individus entretiennent avec leur environnement, les moyens par lesquels ils investissent ces lieux réels ou fictifs,  pour accéder à l’invisible ou conjurer l’oubli. 

Synopsis : Dans la forêt résonne une activité lointaine tandis que des gestes inlassables recomposent des fragments de mémoire qui émergent de la terre. 

Pascal Rennié vit et travaille à Montgauzy dans le Gers.

Poussière de brique, pigments, liant, cire, mine de plomb, papier brûlé, noir de fumée, terre crue ou cuite, sont autant de matériaux ou de techniques qui, depuis ses premières explorations picturales, ne cessent de le fasciner.

Interroger la terre, écrit-il, est pour lui une manière de revenir à la source, de se retrouver en contact direct avec  la matière, de dialoguer avec l’immédiateté de sa présence, de lui donner corps, de montrer sa beauté et sa primauté, de tenter de restituer sa mémoire et son silence. Terre de vie, terre de mémoire, terre de partage, terre brute. Terre de printemps, d’automne, d’hiver ; sous le vent, la pluie, le soleil… Matière première originelle.  

Des années que l’artiste arpente les champs à sa recherche pour ensuite la transformer, la colorer, l’habiller et la faire naître de nouveau. Sa quête, purement intuitive, à la fois recherche et dépouillement, est nourrie de poésie japonaise, de musique répétitive et empreinte de philosophie orientale.

Peindre est pour lui « une manière de croire à l’être, de se diriger vers l’universel, vers le monde de l’esprit, de se retrouver à la source des images et des formes, de rejoindre le courant vital. »  « J’aime, disait-il déjà dans les années ’90, peindre des choses qui résonnent longtemps. Ainsi la source ne tarit jamais. »

Ses Terres, entourant aujourd’hui un « champ » de céramiques anciennes, sont autant  de paysages intérieurs, chargés de mémoire. Leur mise en relation avec Les noirs de fumée, donne à voir des espaces où la rudesse de la terre crue de par sa poésie brute,  rencontre la finesse  de dessins qui invitent  au recueillement.

Maison Patrimoniale de Barthète, 78 Chemin de Barthète 31420 Boussan. Tél :  07 87 91 67 62

Samedi-dimanche 15-19h ou sur R. V

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