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 Kader Attia – Descente au Paradis

Du 22 juin au 22 septembre 2024 – Vernissage vendredi 21 juin de 19h à 22h

En parallèle de l’exposition Être Méditerranée, explorant la création contemporaine du pourtour méditerranéen, qui se tiendra au MO.CO. Panacée, le MO.CO. consacre une monographie à Kader Attia, l’un des artistes français les plus présents sur la scène internationale.

Né en 1970 en Seine-Saint-Denis, Kader Attia construit une œuvre qui n’est réductible à aucun médium, et pourtant marquée par un langage visuel qui lui est propre. À travers le dessin, le collage, la photographie, la vidéo, la sculpture ou l’installation au gré de chaque projet singulier, il interroge la société actuelle, en explorant ses failles, ses peurs, ses traumatismes, le déracinement, les espoirs de réparation. Le voyage tient également une place importante dans son histoire comme dans son travail, invoquant des cultures marginalisées comme des destins individuels. Les premières salles de l’exposition en témoignent.

Pour l’exposition Descente au Paradis, Kader Attia s’est inspiré de la manière dont le corps déambule dans la structure architecturale du MO.CO., de son parcours du haut vers le bas, comme métaphore du ciel vers la terre et ses profondeurs, en proposant une réflexion sur la réparation et la transcendance qui interroge la notion de verticalité, comme mouvement vital et spirituel. À l’image de la pluie qui ravine et transforme les créations naturelles et humaines, paradoxalement une élévation peut aussi se jouer dans un flux descendant, laissant la forme imprévisible qui en découle révéler pour l’artiste le sens inattendu de la Beauté.

Comme dans la Divine Comédie de Dante, la descente aux enfers commence par le purgatoire. Il est marqué, entre autres, par les angles morts de la démocratie, l’injustice qui impose le silence, la mort qui hante les traversées des mers. À l’étage d’en-dessous, l’enfer est le lieu de toutes les souffrances, de la guerre qui génère inévitablement les résistances, mais aussi les renaissances. Enfin, au sous-sol, l’artiste présente sa vision du paradis, le lieu où la Nature et son pouvoir réparateur nous offrent la possibilité de grandir en harmonie avec notre environnement, berceau de la civilisation humaine; un moment en suspens, méditatif, loin de la création destructrice sans fin imposée par le capitalisme conquérant.

Commissariat : Numa Hambursin

MO.CO Hôtel des collections, 13 rue de la république, 34000 Montpellier

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