Aller au contenu principal

Soyez bien informé !

Les Incontournables

Les + Récents

Lieux d’exposition

C’est ce que fait Infomaniak, l’hébergeur de ce site. Non content d’alimenter ses serveurs en énergie renouvelable (barrage hydroélectrique), le nouveau datacenter permet de chauffer un immeuble et bientôt un quartier.

C’est cette volonté qui permet une action de tous les jours.

Donc lorsque vous naviguez sur le site de Contemporanéités de l’art, vous contribuez à chauffer des appartements ! (regardez la vidéo)

Focus sur Robert Malaval

Du 18 février au 31 juillet 2025

Avec son absence de préjugés esthétiques, Jean Ferrero s’est intéressé très tôt à Robert Malaval, dès le début des années soixante, à ses peintures et dessins. C’est le collectionneur qui lui a acheté nombre d’œuvres et non le galeriste.

L’exposition présente 10 œuvres réalisées entre 1960 et 1973 (3 peintures, deux reliefs, quatre dessins et une sérigraphie) issues de la collection personnelle de Jean Ferrero.

Robert Malaval (Nice, 1937 – Paris, 1980) a traversé la vie avec la fulgurance d’une comète, sur fond de musique rock, de riff de guitare. Sa brève histoire se fond avec l’esprit d’une époque : l’univers des Comics, l’esprit glamrock des Rolling Stones et la naissance du punk. Né avec l’école de Nice, il demeure inclassable, flirtant avec l’art brut, le pop art et le happening.

Malaval a réalisé des dessins à l’encre, de l’écriture, des graphismes méticuleux, de l’humour, de la poésie, des taches et du collage.

En 1961-1962, inspiré par les carnavaliers de Nice, une matière informelle apparaît dans ses œuvres, fabriquée avec des reliefs de papier mâché encollé et peint en blanc à l’huile, « métaphore d’un mal proliférant et inévitable ». Ce sera la série des « Aliments blancs », qui donne à voir une atmosphère calme et annonce déjà les angoisses profondes de l’artiste. Seul parmi les artistes à avoir pris en compte la culture rock dans son travail, il accompagné ses œuvres de cette musique.

1973 voit l’arrivée d’un nouveau matériau : les paillettes, d’abord comme simple pigment puis comme matière qui devient sujet du tableau. Le fond noir de ses œuvres, qui symbolise son vide intérieur, met en relief le mouvement et l’éclat des paillettes. Sa série « Poussière d’étoiles » devient l’écho de la brièveté de sa vie.

Entre alcool et drogue, Malaval se dévore lentement, il pousse son corps aux extrémités physiques et mentales. En 1980, il se suicide d’une balle dans la bouche dans son atelier parisien. Ainsi qu’il le disait, il a voulu toute sa vie « échapper à l’ennui de la répétition ».

 L’Artistique, 27 Boulevard Dubouchage – 06364 Nice Tél : 04 97 13 47 70

Du mardi au samedi de 10h à 18h.

Pour suivre l’actualité du sud de la France tout simplement !

error: Le contenu est protégé !