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Élisa Haberer – Et toi, d’où viens-tu ?

Du 6 novembre 2023 au 24 février 2024 – Vernissage lundi 10 novembre à 18h30

Jeudi 2 novembre à 20h30 

Projection  du film « La famille Asada » de Ryôta Nakano suivie d’un échange avec Élisa Haberer.

L’album de photos de famille traverse ce beau film japonais et le travail photographique d’Élisa Haberer dont l’exposition sera présentée dans notre galerie à partir du 10 novembre.

L’exposition à Labruguière présente différents travaux de l’artiste réalisés depuis vingt ans où la photographe s’attache à questionner les mécanismes à l’oeuvre dans la constitution d’une image de soi. Des histoires, comme autant de « narrations subjectives », émergent de cette quête photographique.

Une trilogie

Une trilogie composée de trois travaux ancrés dans son histoire personnelle constitue le cœur de l’exposition :

– Le premier volet, La couleur des Tumuli, se présente sous la forme d’une quête de souvenirs dans un endroit que la mémoire a oublié. L’artiste y propose une fiction sous forme d’un parcours de 24h (en réalité, c’est le résultat de trois voyages consécutifs) dans une petite ville de Corée du Sud (Gyeongju), où elle est née, mais dont elle n’a aucun souvenir, car elle l’a quittée étant encore bébé.

– Le deuxième, La Maison de Bourgogne, est la construction fictionnelle d’une mémoire familiale par la figure revisitée de l’album de famille. À partir de cinq points fixes choisis à l’extérieur et à l’intérieur de la maison, ce sont les fragments de vie de quatre générations qui vont se côtoyer, se croiser, cohabiter des années 50 à nos jours. Réalisé via un jeu de montage et de collage, ce huis clos créé à partir d’archives familiales et de photographies contemporaines est une mise en scène où se croisent passé et présent.

– Le troisième, Mémoire d’une perception, est le récit d’un voyage purement mémoriel : les images des traces laissées dans la mémoire par des souvenirs d’enfance et révélées lors de séances d’hypnose. Ces images sont la reconstitution de ces impressions croisées, de souvenirs-éclairs, des images mentales d’une certaine façon. À partir de paysages de son enfance dans le Vercors, des couleurs et des lumières qu’elle a vues sous hypnose, Élisa Haberer a cherché le point d’équilibre, celui qui rentre en résonance avec l’image telle qu’elle lui est apparue.

La mémoire, la filiation et la transmission ont une place centrale dans le travail de la photographe Élisa Haberer .

Elle part le plus souvent de sa propre expérience pour nous interpeller sur des questions auxquelles chacun de nous est confronté : d’où je viens ? (que ce soit un territoire ou une filiation), quelle mémoire je conserve des lieux et des générations qui m’ont précédé ? Que veux-je transmettre à mes descendants ?

De la Chine, dans les années 2010, au Tarn ces deux dernières années, l’exposition à l’Espace photographique Arthur Batut revient en grande partie sur le parcours photographique de cette artiste qui, en parallèle de ses recherches personnelles, réalise de très nombreux portraits pour la presse française et internationale ainsi que pour des institutions publiques et culturelles.

Retour sur deux résidences récentes dans le Tarn

 – Au cours de l’été 2022, dans le cadre d’un partenariat avec le festival « Échos d’ici, Échos d’ailleurs », Élisa Haberer est venue en résidence à Labastide-Rouairoux pour rencontrer les habitants de ce territoire. Le thème du festival qui était « Elle est où ma place ? » a été le point de départ de nombreuses collaborations photographiques, aussi bien avec les aîné(e)s de la maison de retraite qu’avec les enseignants du collège, sans oublier les vendeurs sur le marché et d’autres habitants du bourg. Cette résidence a été une opportunité pour elle d’investir un territoire complètement nouveau. Deux séries de photographies réalisées lors de la résidence seront présentées dans l’exposition.

– Lors d’une semaine de résidence dans nos murs en juin dernier, Élisa Haberer est allée à la rencontre de quelques habitants de Labruguière et ses environs. Chacun d’entre eux l’a emmenée, à sa demande, sur un lieu qui lui est cher qu’elle a photographié tout en leur demandant d’exprimer leur attachement au lieu choisi. Une grande fresque photographique sous forme de paysage composite de très grand format est l’aboutissement de ce protocole de rencontre. Devant la fresque sont suspendus 400 fragments photographiques des lieux photographiés sous format miniature.

Deux travaux de la « période chinoise »

– Le premier, intitulé Moi, par l’autre, est une réflexion sur la représentation de soi ; que
donne-t-on à voir de nous-mêmes et comment l’autre nous voit dans le portrait ?

– Le second est un film documentaire, My Lucky Bird, où, pendant une année, la caméra de l’artiste suit trois jeunes pékinoises de 20 ans, dans une période où leur vie connaît des
changements profonds.

Espace Photographique Arthur Batut, 1 place de l’Europe 81290 Labruguière. Tél : 05 63 82 10 63

Horaires d’ouverture : Lundi : 14h à 18h | Mardi et jeudi : 10h-12h et 14h-18h

Vendredi et samedi : 10h-12h et 14h-17h30

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