Accostons cet été sur les rivages de nouvelles terres imaginées par Elia Pagliarino.

Terre de Sienne, terres d’ombre, terre verte, petits coins de terre et grandes terres, les salles du Lieu d’Art Contemporain La Mouche s’habilleront aux couleurs d’un monde bien vivant, mais somme toute, inattendu.

Elia envisage un retour à la terre d’abord par le matériau, et elle en fait des totems, des sculptures et des sphères, comme un hommage à ce matériau que nous foulons et qui nous nourrit.

Et dans cette terre poussent aussi nos racines, et celles de la faune et de la flore avec qui nous cohabitons. Ce lien intime se révèle au travers des peintures sur bois où humain, animal et végétal se lient jusqu’à ne former plus qu’un dans une inventivité poétique et colorée.

Cette histoire commune prend aussi la forme de chroniques de vies authentiques collectées aux quatre coins de la Terre, des aventures humaines uniques qui ont su conserver cette symbiose avec leur milieu naturel.

Elia Pagliarino en conserve la trace écrite dans ses sculptures « Balises » pour nous les transmettre et revendiquer, aujourd’hui plus que jamais, une Terre sans frontières, physiques, sociales ou culturelles.