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Diane Garcès de Marcilla – Par le prisme de l’eau

Du 26 avril au  29 juin 2025

Diane Garcès de Marcilla. Son œuvre, d’une grande richesse évocatrice, tire sa force d’une technique picturale inhabituelle qui laisse une place de choix à l’effacement. Un effacement à la fois brutal et maîtrisé de ce qui a patiemment été construit sur la toile. Par l’action de l’eau, les pigments colorés se dissolvent.

Et par cette eau naît un jeu de transparence. Et de ces transparences naissent les motifs qui, couche après couche, dévoilent la poésie de son sujet. Il y a quelque chose de l’évanescence dans l’œuvre de cette artiste. La temporalité n’y a pas de prise, laissant le champ ouvert aux émotions, au rêve, à l’impression d’un moment suspendu.

Dans cette exposition, Diane Garcès de Marcilla nous invite à découvrir ses paysages aquatiques d’où émanent introspection et sérénité. Les eaux y sont toujours calmes, favorisant les jeux de reflets qui nous font perdre nos repères.

L’artiste s’amuse à brouiller les pistes. Elle choisit souvent des cadrages resserrés, décentrés, qui flirtent avec l’abstraction sans jamais y tomber, et cela grâce à un travail remarquable de composition. Jouant subtilement entre lignes de fuite, obliques ou masses colorées, elle construit des espaces tout en équilibre, empreints de spiritualité et propices aux voyages intérieurs.

La Nature selon Diane n’est jamais tout à fait sauvage. Elle y introduit toujours, avec beaucoup de finesse, un élément évocateur de la présence humaine : une barque, la naissance d’un pont, la berge d’un canal ou le reflet d’une architecture comme sorti d’un rêve.

Nullement intrusifs, ces éléments, souvent parcellaires, se fondent dans le paysage, se colorent à son contact pour ne faire plus qu’un. Ils structurent l’espace de la toile tout en douceur par un jeu habile de transparence et d’opacité. Il en va de même dans ses portraits hyperréalistes. L’artiste choisit un plan serré et superpose au visage de son modèle une image aquatique en transparence. Ici, comme dans les paysages, l’important n’est pas le motif mais l’empreinte qu’il va laisser en nous.

Diane Garcès de Marcilla est une artiste accomplie qui cultive dans sa peinture une certaine dualité. Elle peint pour effacer, déconstruit pour mieux construire.

Elle travaille l’acrylique un peu à la manière de l’aquarelle, et propose une interprétation H₂O des possibilités qu’offre la peinture à l’huile. Elle joue avec les codes, entre glacis et opacité, fondu et précis, hasard et maîtrise. Son œuvre flotte entre présent et passé, réalisme et onirisme. Tout cela dans un seul but, nous faire voyager avec elle au-delà de ce qui est visible, une autre façon d’appréhender le Réel par le prisme de l’eau.

Hôtel Pams 18 rue Émile Zola 66000 Perpignan

Ouverture au public du mardi au dimanche, de 11 h 00 à 17 h 30 jusqu’au 31 mai,

puis tous les jours de 10 h 30 à 18 h 30

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