Collectif À Propos – L’évanescence des strates
Du 13 avril au 13 juillet 2024
L’évanescence des strates
À la demande de la ville de Mourenx et de sa galerie d’art contemporain, le collectif À Propos a fait appel à photographe pour coorganiser une résidence d’artiste qui s’est déroulée du mois d’octobre 2023 au mois d’avril 2024 au cœur de la ville nouvelle. L’évanescence des strates du photographe auteur François Calavia est le résultat de ce partenariat. L’exposition se compose de quatre photographies de 4x3m ainsi que de huit photographies de 1,50 x1m, installées dans l’espace public
François Calavia est photographe et professeur d’Arts Plastiques, diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges. Il aborde la photographie à travers différents outils et médiums comme la chambre grand format, le sténopé, le numérique, l’argentique et l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Il fait partie du collectif de Photographes-Auteurs À Propos depuis 2019.
L’évanescence des strates est un travail photographique qui s’intéresse au temps et à l’espace, il cherche à révéler le mouvement d’un territoire né de contrastes. Mourenx, une ville construite dans les années 60 en milieu rural et qui tente de se renouveler aujourd’hui.
« Le MIX (Maison Intercommunale des Cultures et des Sciences), la Tour des Célibataires, la Place du Béarn, la Piscine municipale, la Salle Balavoine, la place Pierre et Marie Curie le jour du marché, la ferme du dernier paysan de la commune m’ont semblé être d’importants lieux uniques. La notion d’espace est essentielle, car sans espace il ne peut pas y avoir de mouvement ni de déplacement.
Mener une réflexion photographique et réaliser un travail artistique dans cet environnement si particulier permet de se questionner sur notre époque, de s’interroger sur la place des individus dans leurs espaces urbains.
J’ai choisi d’utiliser ma chambre photographique 4/5 pouces pour réaliser mes prises de vue ; celles-ci sont faites avec des négatifs Noir & Blanc. Lorsque les négatifs sont développés, je les retravaille et les superpose afin de donner une sensation de mouvement, de vibration. La dernière étape est d’utiliser une Intelligence Artificielle pour mettre en couleur les photographies. Le résultat final de cette rencontre entre un mode de prise de vue traditionnel et le monde des algorithmes est la création d’une image qui n’existe pas.
On peut parler d’un temps à trois temps en une seule image. Les univers des photographies sont mouvants, une fois colorisés, il s’opère une compression du temps d’hier et de celui de demain dans l’espace représenté ».