Galerie Valat

Cinq artistes femmes s’invitent à la galerie Valat pour célébrer et illustrer le thème intemporel  » Nature et Oiseaux « .

Nathalie Charrié, céramiste, Cécile Lamy, dessinatrice et peintre, Marielle Marty, photographe, Betty Marson, tapissier et Katia Villard, peintre, viennent dialoguer avec les sculptures du bestiaire d’Éric Valat. 

LES NOUVELLES SCULPTURES D’ERIC VALAT

L’ARBRE COMME ATELIER DE CÉCILE LAMY

Cécile Lamy grimpe aux arbres et passe du temps dans les cimes pour observer cette forme de vie qui devient à la fois son sujet, son atelier et son interlocuteur. Son travail place l’arbre au centre de sa démarche, comme un partenaire de création.

Depuis plus d’un an, elle développe différents projets dans les forêts de l’archipel des Açores. Pour cette exposition, elle présente des dessins réalisés directement dans les arbres avec de l’encre et des brindilles, ainsi que des peintures conçues à partir de ses photographies et transposées sur des supports de bois bruts.

L’UNIVERS POÉTIQUE DE KATIA VILLARD

Katia Villard débute sa carrière artistique dans les années 2000. Sa démarche s’inscrit dans une réflexion intime sur la nature humaine et son rapport à l’environnement. Elle explore des thèmes universels tels que la solitude, la liberté ou encore le jeu des apparences.

Inspirée par la peinture surréaliste, elle élabore un langage plastique qui capte l’imaginaire et l’invite à prendre forme dans un univers décalé, symbolique et poétique. Ses œuvres, réalisées principalement à l’huile dans la tradition de la figuration classique, donnent naissance à un monde singulier où le doute et le mystère se tiennent toujours en suspens.

LES OISEAUX DE NATHALIE CHARRIÉ COMME MÉTAPHORE

Diplômée de l’Institut supérieur des arts de Toulouse, Nathalie Charrié a ouvert son atelier dans cette ville en 2019. Son travail de céramiste s’inspire largement de la contemplation du monde animal et végétal. La figure de l’oiseau, en particulier, occupe une place centrale dans ses sculptures. 

Dans son mouvement, l’oiseau aspire à la liberté tout en demeurant sans cesse aux prises avec son environnement. À l’image de l’Homme, sa trajectoire horizontale traverse l’espace, mais aussi le temps. Des bulles de verre, soufflées directement sur la céramique, matérialisent et rendent visible l’air et l’espace qui l’entourent. L’oiseau traverse ces bulles, tente de s’en extraire, les effleure ou les percute, à l’instar de l’être humain qui traverse les événements de son existence.

L’ÉLAN ARTISTIQUE ET PHILOSOPHIQUE DE MARIELLE MARTY

Le travail photographique de Marielle Marty s’ancre dans une démarche poétique et engagée autour de la relation entre l’humain et la nature. Elle explore les liens profonds qui nous unissent au vivant, interrogeant notre rapport originel à la terre et à nos racines. 

Sa pratique du cyanotype, procédé photographique ancien mêlant lumière, eau et sels de fer, donne naissance à des tirages uniques aux nuances bleu intense, où hasard et alchimie participent à l’œuvre. L’arbre, sujet central de sa recherche, y apparaît comme un symbole de force, de mémoire et d’attachement, son réseau racinaire faisant écho au système veineux indispensable à notre existence. 

Par ce dialogue entre technique et contemplation, Marielle Marty invite à une reconnexion essentielle avec le monde végétal, dans un élan à la fois artistique, philosophique et sensible.

LA RENAISSANCE DES MATIÈRES PAR BETTY MARSON

L’inspiration de l’œuvre de Betty Marson est la nature. Elle crée un fauteuil surcyclé, inspirée par le tissu « Le soleil pour témoin » d’après une tapisserie de Dom Robert (édition Pierre Frey), avec l’idée de feuillage pour l’assise suite à une balade champêtre. Proche de la nature, Betty s’y ressource et y trouve des idées créatives qui nourrissent son imaginaire.

« Les papillons bleus » sont le symbole d’une renaissance, à l’image de son métier de tapissier, où elle redonne vie et couleurs aux sièges. Betty Marson œuvre à Giroussens à l’Atelier Toile de Lin dans l’excellence des métiers d’art.
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