Centre Photographique Gaillac

Gina Glover est une photographe internationale basée en Angleterre et dans le Tarn. Sa carrière s’étend sur plus de quatre décennies, de la documentation sur la situation critique des réfugiés en Afrique centrale aux campagnes médiatiques autour du VIH/SIDA dans les années 1980.

Plus récemment, elle a documenté les sciences biologiques en collaboration avec des équipes de recherche hospitalières spécialisées et l’Université de Cambridge. Elle a exposé et publié des ouvrages sur les paysages de guerre, l’énergie, le changement climatique et la pollution plastique. En Angleterre, elle vit sur un ancien aérodrome secret de la Seconde Guerre mondiale qui a soutenu la Résistance française.

Localement, elle a exposé ses photographies de la forêt de Grésigne à Puycelsi et à Rabastens. Sa dernière exposition, A World of Fire and Ice (Un monde de feu et de glace) a eu lieu à la Rugby Art Gallery and Museum, Warwickshire, Angleterre, 2024 ; elle y examinait l’énergie et le climat en Arctique, au Groenland, en Islande, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Norvège et au Royaume-Uni. Elle a récemment exposé son travail sur les microplastiques dans les produits ménagers au Festival international de photographie de Pingyao en Chine, et celui sur l’énergie et la fracturation hydraulique à Houston, au Texas.

Les œuvres de Glover, réalisées sur commande en tant qu’artiste en résidence, sont exposées de façon permanente dans plus de 20 hôpitaux. Gina est lauréate de la médaille Hood de la Royal Photography Society britannique et a remporté, à deux reprises, le prix Visions of Science.

Liminal : La réalité à peine perceptible, son œuvre exposée au Centre pour la photographie du Château de l’Hom à Gaillac, utilise un appareil photo sans objectif (ou sténopé) pour questionner l’intention photographique de vraisemblance (c’est-à-dire « copier le monde »). Les appareils photo sans objectif produisent des résultats visuels grâce à la connaissance et à l’expérience, car ils n’ont ni objectif ni viseur, et l’exposition du film peut prendre des heures. 

Ces photographies peuvent être lues comme des images quasi oniriques, rappelant en partie ces activités mentales qui disparaissent généralement au réveil. Parallèlement, leur imprécision et leur simplicité peuvent également évoquer des souvenirs d’enfance.
(voir pièce jointe)

Gina Glover utilise des techniques photographiques alternatives, telles que le lumen et les images hybrides analogiques/numériques, pour explorer les questions de temporalité expérientielle et d’imprécision perceptive, et pour aborder les expériences d’enfance qui peuvent apporter du réconfort ou, au contraire, revenir comme source d’inquiétude lors de périodes de stress personnel.

Une sélection de ces photographies a été exposée à la galerie Hooper’s à Londres, à la galerie Le Cinq à Rabastens, en France, à la galerie Coningsby à Londres et, plus récemment, au Festival de Lagrasse, France, en 2024.

Elle a publié deux livres basés sur cette série, Objects of Colour : Baltic Coast (Objets de couleur : la côte baltique), une collaboration entre Gina Glover et l’écrivaine et poète Kay Syrad et Liminal. Tous deux seront présentés lors de l’exposition.