Pôle arts et Cultures Aussillon

Cette exposition, je l’ai pensée dans les mouvements entre vie urbaine et vie rurale, avec l’idée de donner à voir les formes du vivant — celles qui subsistent et échappent aux regards de notre quotidien. Les récits silencieux des œuvres s’entremêlent entre fibres, traces, fluides et végétaux. 

Pensée comme un microcosme, l’exposition relie différents territoires et leurs enjeux naturels, dont la représentation et la prise en compte me semblent nécessaires à l’avancée de notre espèce.

Ainsi, je questionne nos pratiques de gestion du vivant, en cherchant des réponses à travers une pratique récente du jardinage partagé et en continuant de faire du lien entre les jeunes et les anciennes générations. (Lorène Roustin)

Depuis le début de sa recherche plastique, Lorène Roustin se concentre sur certains environnements extérieurs (forêts, parcs, rivières, terrains publics et privés). Sa démarche consiste à retranscrire les éléments et sensations qu’elle a accumulés « au dehors » dans l’espace d’exposition, par le biais d’installations, de photographies, de vidéos ou de performances. 

Elle interroge cela par la transposition de gestes de soin, habituellement destinés aux humains, sur des éléments du vivant, à travers des rituels d’embaumement, des prises d’empreintes de blessures d’arbres ou encore des collections de pétales de fleurs