« On sait combien Art et Musique sont, non seulement complémentaires, mais ont un vocabulaire en commun : composition, rythme, cadence, couleur, mesure, note, ton, partition, touche, silence, accord, harmonie… 

C’est dans ce registre-là qu’il faudra puiser les mots qu’on pourrait appliquer à la lecture des tableaux de Laurent Galland.
En ajoutant d’évidence la dimension du visible, taquiné, excité, stimulé, exalté, provoqué, telle une partition visuelle sans coda*. « 
Bernard Muntaner, critique d’art et commissaire d’exposition 

Laurent Galland a poursuivi ses recherches plastiques comme beaucoup de grands artistes du mouvement de l’art construit (Vasarely, Max Bill et de nombreux artistes du Bauhaus…) tout en poursuivant une activité professionnelle soutenue dans le monde de la communication, de la publicité et du design. 

De sa culture graphique, l’artiste a su en extraire une grande richesse de signes dans la simplicité du medium de la ligne et de sa portée de couleurs. 
Son expression artistique s’appuie sur la composition d’un monde ordonné, d’un ensemble systémique singulier, en contraste avec l’espace prosaïque avec lequel il provoque la rencontre. 

Dans cette captation synthétique du réel, cette ligne radicale de l’artiste se confronte au relativisme et au chaos, par la construction d’espaces harmoniques dans lesquels la lumière est sa seule complice. 
Marc Ragouilliaux, directeur de la galerie Zemma  

* coda : conclusion d’un morceau de musique