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Estelle Lagarde & Florence D’elle – Until the end of the world

Du  22 février au 26 avril 2025 – Vernissage samedi 22 février à 18h

C’est la seconde fois que la Galerie Parallax réunit Florence D’elle et Estelle Lagarde pour un dialogue photographique, après l’exposition « Once upon a time », proposée au printemps 2022, autour du conte et de la mémoire des lieux sacrés.

Cette nouvelle exposition emprunte le titre du film de Wim Wenders, « Until the end of the world ».

Et c’est bien à l’orée, au bord du monde, là où tout semble avoir commencé, que se croisent les projets photographiques des deux artistes. Toutes deux ouvertres aux énigmes, aux rencontres, aux forces telluriques.

Florence D’elle nous propose un voyage en Norvège, qu’elle a vécu comme un périple vers les origines. La traduction norvégienne de ce dernier mot donne le titre de sa série : «Opprinnelsen».

Pour témoigner de ce retour aux origines, Florence D’elle a choisi de donner une matérialité fragile et délicate à ses images, en utilisant le collodion humide pour les révéler puis en les proposant en tirages charbon et en ferrotypes.

Avec « Les pionniers » Estelle Lagarde propose également un voyage dans une contrée composite. Ces trois territoires (L’Islande, l’Aubrac et l’Île d’Aix) semblent entrer en connection entre eux. Les présences humaines, discrètes et mystérieuses, font le pont entre la nature et l’Humanité, les unissent dans une même histoire. Tout se connecte.

Les photographies ont été réalisées avec des pellicules argentiques traditionnelles et les tirages argentiques traditionnels à l’agrandisseur ont été effectués par le maître artisan tireur-filtreur Diamantino Quintas avec lequel Estelle Lagarde travaille depuis de nombreuses années.

Valhala, Série

Dans ce lit, Série « Les pionniers », © Estelle Lagarde / agence révélateur, courtesy Galerie Parallax

« Après mes séries « Resili O » et « Un Conte » , voici «Opprinnelsen», aboutissement d’un voyage et d’une résidence photographique au Monastère de Halsnoy, invitée par le Sunnorhland Museum, en Norvège, lors de la fin de l’été 2022.

L’utilisation de la chambre photographique en collodion humide est un prolongement de moi-même, un processus lent qui se passe à l’intérieur.

Je suis entrée dans ce monde avec ma chambre photographique, aussi haute que moi, par une route étrange, mystique et lumineuse. Il y avait la beauté, le mystère des paysages, les arbres, des plaines immenses, la montagne et puis soudain la mer.

Le caractère sacré de que ce mon regard rencontrait chaque jour où j’ouvrais les yeux eut raison de moi : je me trouvais bien aux « Origines du Monde » et de la genèse.

Il y avait le silence, le secret, la nature, la lumière, une intuition liée à l’histoire des lieux, et ce voile étrange sur certaines images, incompréhensible, tel une aura, le plus vieil hêtre de Norvège, une odyssée… Un monde éclatant de beauté et d’une céleste quiétude : l’Aurore, les Sources, les Origines…

A l’heure où le monde galopant se perd et où la nature malmenée prend plus que jamais sa place, j’avais l’immense chance de contempler un spectacle originel, contemporain et à la fois intemporel.

Un fil invisible se tissait entre l’air, l’eau, le vent, les éléments et les corps, entouré des variétés lumineuses de la mer ou du ciel : un merveilleux envol dans la rêverie.

Libre interprétation de Tristan et Yseult, les amants sont les habitants du monastère dans la nature sublime.

Yseult est une déesse nymphe dans cet espace primitif, sans âge, qui est celui qui nourrit le monde depuis la nuit des temps : celui de l’amour et contre lequel même les éléments ou une seconde Yseult ne peuvent rien car il est originel. C’est une quête d’amour et d’éternité. »

Florence D’elle

« La rencontre de l’Islande en 2000 fût un choc esthétique et philosophique. Vingt ans plus tard, le désir de partager les beautés du monde avec ma fille et mon conjoint nous a porté sur ce territoire indomptable, provoquant une ouverture de ma démarche photographique sur de nouveaux espaces.

«Les pionniers» est une série née d’une trilogie qui a été réalisée dans trois lieux différents et durant trois années de suite : l’Islande en 2020, l’Aubrac en 2021, l’île d’Aix en 2022. Contrairement à mes travaux antérieurs, il ne s’agit plus de confronter le temps de la vie humaine au temps de la vie du bâti mais au temps du paysage, de l’espace naturel.

L’échelle de l’humain se mesure à l’échelle du territoire, de l’espace extérieur, et la fugacité de la vie humaine se mesure à la permanence de l’espace naturel, de la croute terrestre.

La recherche d’une authenticité voire d’une rusticité exprime une volonté de révéler la force d’une nature qui, finalement dominera toujours l’homme. Lorsque celui-ci se sera exterminé, la nature lui survivra. Ainsi, dans ces images, les relations de l’humain au paysage sont-elles questionnées à travers sa présence le plus souvent onirique ou à travers ce qu’il restera de ses habitations, celles-ci figurant comme des vestiges d’une activité humaine révolue.»

Estelle Lagarde

Galerie Parallax 3 rue des Épinaux 13100 Aix-en-Provence Tel : 0660552060 / 0981719785

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