Sous les pixels, la matière – Pont du Gard
Du 13 septembre au 5 janvier 2024 – Vernissage vendredi 13 septembre dès 18h suivi d’une projection sur le pont des œuvres à partir de 20h30.
« Sous les pixels, la matière » La révolution numérique vue par quatre artistes
L’exposition promet d’être tout à fait extraordinaire avec de nombreuses œuvres totalement inédites sur le thème du numérique avec ANA MARIA TAVARES, REGINA SILVEIRA,MONA YOUNG-EUN KIM, NICOLAS TOURTE.
Proposée par Echangeur²², en co-production avec le laboratoire pour le développement de nouvelles pratiques curatoriales et technologiques LABIRINTO, avec la collaboration de Viviana Birolli, le PONT DU GARD présente une exposition immersive et ludique, résolument transgénérationnelle et transculturelle, qui valorise une utilisation éthique et artistique du numérique
En Rive Gauche, dans la salle d’Exposition Temporaire, dans l’espace d’Accueil et en extérieur.
Horaires d’ouverture : de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Fermé les lundis matins.
Exposition incluse dans le billet d’entrée aux espaces de découverte.
Quelques oeuvres accessibles à tous en extérieur.
Mapping vidéo :
L’exposition est complétée par un programme de mapping vidéo, qui permettront aux visiteurs de plonger dans l’univers créatif de Regina Silveira, Ana Maria Tavares, Mona Young-Eun Kim et Nicolas Tourte.
Du 13 au 29 septembre 2024 à 21h- Rive droite
L’exposition « Sous les pixels, la matière » invite quatre artistes internationaux à questionner le rapport entre réel et virtuel, au travers d’oeuvres où nature et artifice se mélangent. Dans la salle d’exposition du Pont du Gard, Regina Silveira, Ana Maria Tavares, Mona Young-Eun Kim et Nicolas Tourte proposent des travaux, dont une série de nouvelles productions in situ, qui oscillent entre matière physique et matière numérique, stimulant de nouvelles manières de concevoir le numérique comme instrument de création plastique : du mapping vidéo à la réalité augmentée, en passant par la photographie, la sculpture et l’installation multi-support.
L’exposition se développe sur l’ensemble du site en un parcours qui commence à l’accueil invitant les visiteurs à découvrir les artistes présents dans l’exposition et mettant à l’honneur la jeune création de notre région.
La suite de ce voyage dans le monde numérique se trouve dans l’espace d’exposition temporaire comme une plongée dans un univers futuriste et sensible.
Sur le chemin du pont se déploient les totems interactifs de Mona Young-Eun Kim.
L’itinéraire s’achève dès la nuit tombée par un programme de projections vidéo en mapping qui permettront aux visiteurs de plonger dans l’univers créatif et poétique de Regina Silveira, Ana Maria Tavares, Mona Young-Eun Kim et Nicolas Tourte.
Sur une idée de la résidence d’artiste l’Échangeur22,, en co-production avec le laboratoire pour le développement de nouvelles pratiques curatoriales et technologiques LABIRINTO, avec la collaboration de Viviana Birolli, le PONT DU GARD présente une exposition immersive et ludique, résolument transgénérationnelle et transculturelle, qui valorise une utilisation éthique et artistique du numérique.
SALLE D’ACCUEIL
Dans la salle d’accueil, deux oeuvres en volume de Mona Young-Eun Kim et Nicolas Tourte donnent le ton à l’ensemble de l’exposition. Introduite par un texte explicatif, Doublage de Mona Young-Eun Kim constitue le point de départ d’une exposition qui se construit sur le fil d’une tension constante entre réel et virtuel, matière et artifice : l’installation sculpturale qui accueille le visiteur à l’entrée s’anime de nouvelles formes et de nouveaux signes grâce à une application à télécharger en scannant un simple QR Code.
Fin de Carrière de Nicolas Tourte fait écho à la suite de l’exposition : cette sculpture en marbre Lunel réalisée dans le cadre d’une résidence dans les carrières de la vallée Heureuse constitue une version à petite échelle d’une vidéo installation monumentale réalisée en bois grâce aux compétences de la menuiserie Moine visible dans l’espace d’exposition temporaire.
Dans la même salle, deux oeuvres interactives et ludiques mettent à l’honneur les recherches de deux jeunes créateurs français sur le thème des jeux vidéo : Fantôme de Won Jy s’inscrit dans un projet plus ample visant à faire revivre un bâtiment Nîmois (le Vaisseau) aujourd’hui démoli.
FIFA poésie de Philip Berg quant à lui détourne le plus célèbres des jeux vidéo de football, en le transformant en une machine à poèmes aléatoires.
Le thème des jeux vidéo se retrouve également au coeur de Knit’s Island d’Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’helgoualc’h, qui fera l’objet d’une projection unique dans la salle de cinéma du Pont du Gard: présenté en 2024 à l’Antenna Documentary Film Festival de Sidney, ce long métrage de 95’ plonge le spectateur au coeur de l’univers de Knit’s Island, territoire virtuel de 250 km2 accueillant plusieurs communautés survivalistes, et de ses « habitants », gamers occasionnels ou passionnés dont l’existence virtuelle peut parfois prendre le pas sur la vie réelle.