La Bouillonnante

Une exposition des étudiant·es de l’isdaT, en partenariat avec la Société de Médecine du Travail de Midi-Pyrénées.

Le lendemain du 1er mai, s’ouvre pendant un mois l’exposition TRAVAIL PARASITE dans les anciens locaux de France Telecom à Toulouse, dans le quartier de Jolimont-Soupetard. Hors de leur espace habituel, 17 étudiant·es et deux professeur·es d’école d’art parasitent les anciens bureaux d’une société tristement emblématique d’une organisation brutale du travail.

À partir de matériaux divers, parfois non spécifiques à l’art, les jeunes artistes évoquent leurs jobs alimentaires, le travail à l’atelier, le processus de la pensée, le travail invisibilisé, cherchant à percer quelque chose du travail, de l’effort qu’il nécessite et du système qui le sous-tend.

Le parasite n’est pas une catégorie de l’histoire de l’art mais un cliché et un stigmate, à l’égard des artistes entre autres, que nous empruntons pour tenter de le retourner comme une forme d’affirmation d’un principe de travail artistique.

L’exposition TRAVAIL PARASITE, élaborée dans le cadre du cours d’Étienne Cliquet et Ana Samardžija Scrivener à l’isdaT, propose d’ouvrir l’esprit des visiteurs à d’autres dimensions du travail proche du jeu et de la ruse dans lesquelles les artistes se reconnaissent et évoluent.

Participant·es
Billie Cloup, Margot Cotten-Iniesta, Lina Crouzat, Zoé Daniel, Thijs De Roon, Lucie Hurault, Yuliia Kazhuk, Théana Lawrence, Valentine Le Ray, Klo Navarro, Emma Raimbault, Anastasia Raus, Jordan Solans, Hugo Sourdes, Anastasiia Yatsko-Tabenska et Valeriia Yulov