« Nous n’aurons jamais de repos, le présent est perpétuel »Cette phrase de Georges Braque m’habite depuis longtemps: les instants de la présence au monde par la peinture, faite de lignes et de couleurs.
Instants traversés, ici et là, au jour le jour, de saisons en saisons.

Peintures et dessins qui sont des transcriptions de moments fugitifs, des scansions de fragments de paysages, de lumières et d’ombres .

Certaines de ces peintures sont aux limites d’une abstraction, construites selon une géométrie de plans qui viennent dialoguer avec les touches et les surfaces colorées .

Une sorte de rythmique, d’une peinture à l’autre, se met en place comme un développement quasi musical dans l’espace.
                                                                                                                                                         Serge Plagnol mars