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Lieux d’exposition

Mois de la photographie Bordeaux 2024

Du 3 au 28 avril 2024

Cdanslaboite participe au premier Mois de la Photo lancé par la ville de Bordeaux. Nous proposons des expositions dans deux lieux, le Centre Jean Moulin et la Maison Bourbon avec le 33ème Itinéraire des Photographes Voyageurs, avril 2024, Bordeaux.

Pierre Faure, La France périphérique

Pierre Faure, photographe profondément humaniste, dresse un tableau sensible et artistique de la pauvreté dans « La France Périphérique » en privilégiant les zones rurales et péri-urbaines. Il s’est intéressé aux évolutions qui modifient la société française en profondeur. L’objectif est de constituer un témoignage photographique de la pauvreté dans l’hexagone.

Farm Security Administration

De 1937 à 1943 aux Etats-Unis, au moment de la Grande Dépression, de grands noms de la photographie (Dorothea Lange, Gordon Parks, Walker Evans, Russell Lee, Marion Post…) ce sont intéressés aux conditions de vie et de travail critiques des américains ruraux et des ouvriers agricoles migrants contraints de travailler dans les champs de coton ou de légumes.

Ce travail photographique a été réalisé dans le cadre de la Farm Security Administration (FSA), un organisme américain créé par le ministère de l’agriculture, chargé d’aider les fermiers les plus pauvres. Afin de faire connaître ses actions auprès du grand public et du Congrès, la FSA crée une section photographique. 

Espace Cdanslaboite, Centre Jean Moulin : La photographie Humaniste
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30, place Jean Moulin, Bordeaux

Programme complet

Bourse Laurent Troude, exposition des 5 premiers lauréats

Cinq photographes de moins de 30 ans présentent le travail photographique qu’ils ont réalisé grâce à la Bourse Laurent Troude.

Avec qui et où se reconstruire ? Comment le territoire a été marqué par l’histoire… des projets qui tentent de rendre compte de l’existence d’hommes et de femmes, souvent jeunes, eux aussi, entre la fin de la scolarité et l’entrée sur le marché du travail, plutôt à l’écart du monde, dans des conditions de vie fragiles. 

Une photographie sensible, qui questionnent des destins qui se construisent et mettent en lumière les inégalités géographiques qui fragmentent la jeunesse française aujourd’hui au même titre que les inégalités sociales. Des photographies de Emeline Sauser, Théo Combes, Arthur Mercier, Cédric Calandraud et Paul Baudon.

Cdanslaboite, Maison Bourbon

Exposition programmée et présentée dans le cadre du 33ème Itinéraire des Photographes Voyageurs, avril 2024, Bordeaux
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30, 79 rue Bourbon, Bordeaux
Visite de l’exposition en présence du photographe, le samedi 6 avril à 9h30

JOËL VAN AUDENHAEGE , JUSQU’OÙ

Il y a les montagnes islandaises et irlandaises, le vent, la brume, la pluie, la forêt, des rochers, des éboulis, des taillis, des arbres, quelque chose de tellurique et chtonien qui ne s’embarrasse pas de la petitesse de nos existences. Jusqu’où … 

On ne s’arrête nulle part dans le travail de Joël Van Audenhaege, on parcourt, on traverse, on voyage, même si à l’instar de Lévi-Strauss on déteste ça les voyages et les explorateurs. Mais voilà, il faut bien que quelqu’un raconte, dise ce qu’il y a dehors, plus loin. Que quelqu’un laisse les traces de ce monde que nous nous acharnons à corrompre. Il aurait pu écrire, Joël Van Audenhaege, mais il préfère la photographie. Cette trace indélébile, inévitable.

Dans un essai accompagnant l’ouvrage, Antonio Guzmán écrit : « Dans la photographie
le monde est mis à plat. ». Elle est là la clé : dans ce choix de donner une cartographie, une image témoin de ce monde. Que nous reste-t-il dès lors à accepter, comprendre ?
Quel regard veut nous faire porter le photographe ? Un constat ? Un bilan ?

Une interrogation qui n’en est finalement pas une ? Sûrement un peu des trois.

Les montagnes, les brumes ne jugent pas, elles se contentent d’être. Rien d’autre que d’être. Or, nous oublions trop souvent, nous humains, que nos orgueils démesurés ne feront jamais le poids face à cette immensité insoluble. Jusqu’où allons-nous continuer à détruire ? Jusqu’à quand allons-nous pourrir la pluie, l’eau, acidifier les sols, faire fondre la neige ? Jusqu’où… Il n’y a pas de réponse puisqu’il n’y a pas de question. Juste des images pleines d’immensité, pleines du vide des Hommes, pleines d’une force qui nous dépasse.

Finalement, voyager dans ces images c’est peut-être, un moment, aller vers l’ailleurs, celui que nous oublions, mais aussi devenir humble. Il faut se confronter à la démesure, à la force du lieu pour penser notre petitesse. Frédéric Martin

Cdanslaboite, Pole image, 79 Rue Bourbon 33300 Bordeaux

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