Milan Markovich – Intertwinings
Du 4 au 30 mars 2025 – Vernissage dimanche 9 mars à 17 h
Dans Intertwinings, l’artiste nous fait entrer dans un monde où l’acte simple mais profond de dessiner devient une exploration de la présence, de la tension et du mouvement. Utilisant un marqueur argenté sur du papier noir, les oeuvres ressemblent à de délicats fils d’argent tissés sur une étendue sombre. Ces figures émergent d’une seule ligne décisive, s’entrelacent et se chevauchent, créant un sentiment de mouvement fluide et de connexion complexe.
La qualité du relief des dessins leur confère une présence tridimensionnelle, comme si les lignes elles-mêmes étaient suspendues dans l’espace plutôt que simplement posées sur la surface. Leur fragilité donne un sentiment de vulnérabilité, mais en même temps, ils possèdent une force indéniable – chaque marque est délibérée, chaque trait a du poids et de l’intention.
Intertwinings évoque les complexités de l’existence humaine – nos relations, nos émotions – et les fils invisibles qui nous lient les uns aux autres et au monde. Les figures, bien qu’abstraites, transmettent un sentiment viscéral de mouvement, comme si elles étaient prises dans une danse de connexion et de séparation. Le contraste frappant entre les lignes argentées lumineuses et le fond noir profond évoque un sentiment de mystère, qui rappelle les constellations dans le ciel nocturne ou les veines de métal précieux incrustées dans la pierre.
En adoptant une forme minimaliste mais une signification profonde, l’artiste nous oblige à réfléchir à la manière dont nous naviguons dans nos propres enchevêtrements. Sommes-nous liés ou libérés par les lignes qui tissent notre vie ? Ces connexions sont-elles contraignantes ou créent-elles une composition plus large et plus significative ? Ainsi, Intertwinings n’est pas seulement une expérience visuelle, mais une méditation sur la beauté et la complexité de l’existence entrelacées.
« Milan Markovich est né en 1959 à Ada-an-der-Theiss en Serbie. Il commence à dessiner intensivement dès l’âge de 8 ans et devient à 15 ans illustrateur politique pour divers journaux autrichiens. A 18 ans il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne et travaille avec le professeur Oswald Oberhuber. Il reçoit alors une bourse d’études qui lui permet d’entrer à l’art Student League de New York. Son professeur et mentor Robert Beverly Hales, ancien conservateur du Metropolitan Museum of Art, l’initie à la peinture classique et contemporaine.
Il commence sa carrière aux Etats Unis, expose à New York et à Miami, puis retourne à Vienne en 1988. Il entreprend alors de nombreux voyages d’études à Paris, Madrid et Londres (notamment à la Slade Academy) puis retourne un an à New York pour se perfectionner dans l’art du portrait. Il expose à Vienne, Berlin, Cologne et Paris. En 2003 le Kunsthistorisches Museum de Vienne organise une rétrospective de son oeuvre. Depuis 2011 il vit et travaille dans la région toulousaine. »
La Palette des Possibles, 9 avenue de Lombez – 31000 Toulouse Tél : 05 62 83 99 48 / 06 25 60 20 65
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h
- Arts Plastiques
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