Galerie Daniel Vignal

 » Depuis 2001, c’est sur des supports en bois que je travaille la laque, 

c’est la résine d’un arbre que l’on mélange traditionnellement (en Asie) 

avec des pigments, des feuilles d’or ou d’argent, des coquilles d’œufs, de la nacre.

Je me suis approprié cette tradition ancestrale en personnalisant librement cette technique pour en faire mon médium de création.

Pour les « belles cicatrices » j’ai utilisé des butées de sciages :

Dans un premier temps, je garde une trace de la planche d’origine sur toile ou sur papier 

c’est l’empreinte du support que je présente en « kakémono ». 

Le support est, ensuite travaillé à la laque et, c’est avec patience que couche après couche le travail s’effectue,

 les couleurs se superposent s’effacent les unes sur les autres 

et c’est avec la même patience que le ponçage révèle les couches disparues. »

Michell Pontié, 2025