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Marc Riboud – L’œil du voyageur

Du 24 mai au 21 septembre 2025 – Vernissag vevendredi 23 mai à 18h

Marc Riboud – L’œil du voyageur

La Villa Tamaris accueille une grande exposition de Marc Riboud, dont les nombreux voyages et la longue carrière sont représentés avec plus de 150 tirages. 

Prêtée par le musée Guimet – qui a reçu le legs du photographe –, cette sélection fait une part belle à l’Asie, où le photographe s’est rendu dès les années 1950. La Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, l’Inde, le Japon… mais aussi la Chine où Marc Riboud a voyagé de nombreuses fois, enregistrant les bouleversements du pays, du Grand bond en avant au boom économique des années 2000, sans oublier sa série sur les « montagnes jaunes », Huang Shan, lieu d’inspiration des peintres chinois. Ses reportages sur les indépendances, en Algérie, en Afrique subsaharienne, et pendant la guerre du Vietnam sont également montrés, dans la proximité de séries plus contemplatives sur les temples d’Angkor et l’Alaska enneigée. 

Marc Riboud 

Marc Riboud est né en 1923 à Saint-Genis-Laval, près de Lyon. À l’Exposition universelle de Paris en 1937, il prend ses premières photographies avec le petit Vest-Pocket offert par son père pour ses 14 ans. En 1942 il devient résistant et il participe aux combats dans le Vercors en 1944. Il fait des études d’ingénieur à l’Ecole centrale de Lyon et travaille en usine, puis il décide de se consacrer à la photographie. 

En 1953, il obtient sa première publication dans le magazine Life pour sa photographie d’un peintre de la tour Eiffel. Sur l’invitation d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa, il entre à l’agence Magnum. 

En 1955, via le Moyen-Orient et l’Afghanistan, il se rend par la route en Inde, où il reste un an. De Calcutta, il gagne la Chine en 1957 pour un premier long séjour avant de terminer son périple en Extrême-Orient par le Japon où il trouve le sujet de son premier livre : Women of Japan.

En 1960, après un séjour de trois mois en URSS, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique subsaharienne. Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud ainsi qu’au Nord Vietnam, où il est l’un des rares photographes à pouvoir entrer. Dans les années 1980-1990, il retourne régulièrement en Orient et en Extrême-Orient, particulièrement à Angkor et Huang Shan, mais aussi pour suivre les changements immenses et rapides de cette Chine qu’il connaît depuis trente ans. 

En 2011, Marc Riboud fait une dation au Musée national d’art moderne (Centre Georges Pompidou) d’un ensemble de 192 tirages originaux réalisés entre 1953 et 1977. Son travail a été couronné par des prix prestigieux et musées et galeries exposent son travail à Paris, New York, Shanghai, Tokyo, etc. 

Marc Riboud s’est éteint à 93 ans à Paris, le 30 août 2016. Le cœur de ses archives a rejoint les collections de Guimet – musée national des arts asiatiques, en 2019

 

Caroline Abitbol

Marc Riboud aimait partager avec des jeunes photographes, et une invitation est faite à Caroline Abitbol de présenter ses travaux au long cours en Inde.

Caroline Abitbol, née à Paris, est auteure photographe, réalisatrice et metteur en scène de théâtre. Après une maitrise d’audiovisuel à Paris VII et plusieurs années de travail dans le cinéma, elle se consacre à la photographie. Encouragée par Marc Riboud et Henri Alekan avec lesquels elle travaille, puis par Édouard Boubat au milieu des années 80, elle trace sa voie. Ils resteront des conseillers et des amis précieux tout au long de leurs existences. 

Son regard ne cesse d’interroger les visages, les corps, l’espace et la lumière, dès le début visible dans son travail sur les peintres en atelier en 1989 et celui sur les danseurs de l’Opéra Garnier de 1992 à 1995. Elle est représentée par l’agence SIPA de 1987 à 1991, puis par Top Rapho de 1991 à 2003. 

En 1996, elle découvre l’Inde et un coup de cœur pour ce pays l’y ramène fréquemment, surtout à Varanasi, au Bengale, dans l’Himalaya et plus récemment à Mumbai. A Calcutta et dans les villages bengalis, elle est proche des bauls, musiciens mystiques itinérants. 

Aujourd’hui elle vit et travaille entre Paris et l’Yonne.

Villa Tamaris, 295, avenue de la Grande Maison 83500 La Seyne-sur-mer Tél : 04 94 06 84 00

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