Après Omar Viktor Diop, Nikos Aliagas, Yann Arthus-Bertrand, Liu Bolin et Thomas Pesquet, la ville de Bayonne propose une nouvelle saison à l’espace d’art contemporain le Didam avec 4 expositions inédites. Pour sa saison 2023-2024, le Didam programme dès le mois de décembre une exposition de la célèbre agence photographique Magnum Photos en lien avec les éditions Caurette, autour d’un récit graphique mêlant bande dessinée et photographie. 

À partir de février, c’est à Dominique Duplantier que le Didam dédie une rétrospective, puis en mai, l’espace d’art contemporain bayonnais présentera une exposition inédite des photographies de l’artiste Zigor. Pour clôturer cette riche saison et célébrer le sport et l’olympisme, l’exposition estivale sera consacrée à Thomas Forget avec 60 photos « en apesanteur ».

Privilégiant un axe photographique, le Didam propose chaque année cinq expositions consacrées àde grands noms de ce médium ainsi qu’àdes artistes locaux contemporains. En complément des expositions, un volet de médiation est proposésur chaque projet ainsi que des actions spécifiques d’Éducation Artistique et Culturelle, en partenariat avec les scolaires, les publics associatifs et les structures médico-sociales.

MAGNUM GÉNÉRATION(S)

À l’occasion du 75e anniversaire de Magnum Photos, la célèbre agence photographique et les éditions Caurette ont publié fin 2022 un récit graphique mêlant bande dessinée et photographie. Lors d’un passage au Didam au cours de l’été 2022, Jean-David Morvan, l’un des auteurs de l’ouvrage, découvre l’exposition consacrée à la photoreporter Véronique de Viguerie. Celle-ci accroche son regard et lui donne envie de proposer à Bayonne le projet d’une exposition inédite autour de l’ouvrage en cours de finalisation. 

« Magnum génération(s) » est un ouvrage qui raconte la genèse et les premiers temps des aventures de Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger et David Seymour, photojournalistes qui se sont associées pour prendre leur part à la documentation du présent tout au long du 20e et au début de ce 21e siècle. Les nombreuses reproductions de clichés, en écho aux dessins, donnent à voir ces moments saisis dans le vif des événements, tel que les pionniers de l’agence Magnum les regardaient, les affrontaient et les exposaient à tous les regards soucieux de leur temps. 

Les photos choisies peuvent être violentes, tendres, drôles ou intimes, mais toujours nécessaires : chacune à sa manière et dans son registre, elles rendent encore les vibrations d’un monde qui a beaucoup à voir avec le nôtre.