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Jihane Khélif – « Jeune et Jolie »

Du 8 octobre au 5 novembre 2023 – Vernissage dimanche 8 octobre à 11h30

Suite à la proposition de l’Espace o25rjj d’exposer sur la F.L.A.C. en octobre 2023 pendant « Octobre rose », j’ai répondu avec enthousiasme.

Évidemment, le thème me touche directement : les faiblesses du corps, le corps fragile, le corps à l’hôpital, l’ombre de la mort.
Je suis ravie aussi d’être confrontée au chalenge d’exposer en extérieur. Pour cela, j’aimerais explorer différemment mes techniques habituelles, la photo, papier froissé, le collage, le dessin, la peinture.

La résidence me permettra de réfléchir sur la thématique du cancer du sein associée au contexte d’exposition et de faire des recherches techniques de supports et de matériaux résistants aux intempéries pour détourner la simple impression sur bâche.

Jihane Khélif est née en 1982 à Nogent sur Marne. Elle grandit à Marseille et y fréquente dès son plus jeune âge l’annexe de l’école des Beaux-Arts. Elle y développera sa passion pour le dessin et la peinture,  puis poursuivra son parcours artistique à la Faculté de Lettres et Arts d’Aix-Marseille. En 2004 et 2013, elle réussit les concours du Capes et de l’Agrégation d’Arts Plastiques qui lui permettront d’enseigner et s’installe à Narbonne où elle continue ses recherches plastiques dans son atelier.

Qu’il s’agisse à l’origine de clichés personnels et autobiographiques ou de photographies puisées dans la presse ou sur le net, Jihane Khelif compose de nouvelles images questionnant sur le faire et le cheminement de l’œuvre. Les frontières entre dessin, peinture et photographie s’effacent. Vus de loin, le spectateur peut y voir des photographies, mais lorsqu’il s’en approche, il se rend compte de la matérialité de l’œuvre, de la touche, des effets de transparence, de la texture du support. Il en ressort troublé.

Parfois, elle laisse place à l’inachevé, au flou, au vide ou à un graphisme vif poussant l’image au seuil de l’abstraction. L’imagination du regardeur prend alors le relais. Les cadrages jouent avec le hors-champs. Le spectateur est en suspens face à un questionnement sur ce qu
i peut se passer en dehors de l’image. Ses propres souvenirs pourront entrer en résonance.

Par la couleur, la lumière, les contrastes et le travail de la matière, elle fait vibrer notre regard.

Superposant cela à des thématiques souvent chargées émotionnellement et parfois polémiques, elle grave dans notre mémoire une cicatrice intemporelle

Chez Pascale Ciapp & Thomas Andro  25 Rue Jean Jaurès – Loupian (34) C’est ici

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