Pour réaliser ce travail photographique, Jean Reynès, a effectué plusieurs séjours en immersion au sein de l’Abbaye d’En Calcat dans le département du Tarn.

Tout être humain s’interroge un jour sur l’existence de Dieu et le photographe veut comprendre comment vivent ces hommes qui, un jour, ont tout quitté pour se retirer au sein de l’abbaye et y vivre en communauté religieuse le restant de leur existence.

Quand les frères lui ont demandé ce qu’il voulait photographier, il a un peu hésité n’ayant qu’une vague idée de ce qu’était vraiment une vie monastique puis il leur a répondu : – Je crois que j’aimerais photographier vos silences…

On peut dire que nombre de ces photographies ne sont même que des « instants de silence ».

Au cours d’une cérémonie où le photographe opérait dans le choeur de l’église, un air de jazz a bruyamment retenti de son téléphone qu’il pensait en veille… (Imaginez la honte !) Cette musique malencontreuse, c’était «A love Supreme» de Coltrane et bien plus tard le photographe a appris que cet album avait été écrit comme un appel à Dieu : si tu existes, viens sauver le monde qui va si mal.

Les moines qui vivent reclus dans leur monastère ne vivent-ils pas leur à leur manière leur Love Suprême ?

Biographie

Photographe autodidacte, Jean Reynes s’intéresse principalement à la photographie sociale mais aussi à celle des paysages… Il effectue de nombreux voyages dans le sud de l’Europe pour y mener des travaux au long cours car il faut beaucoup de temps pour pouvoir comprendre et développer un sujet.
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Depuis 2016 il est régulièrement exposé à la galerie Nadine Granier à Albi.
Il a été à 3 reprises photographe invité du Printemps des photographes à Sète.
En 2019, la Maison de la Région à Carcassonne a exposé son travail sur les éleveurs de «toros » en Andalousie.

En 2020, sa série « Huis clos » a obtenu le 2e prix du jury et le 2e prix du public aux Nuits photographiques de Pierrevert.

En 2021, il a été sélectionné pour participer au PARCOURS dans la catégorie «Voyage en Italie»: sa série «Les fantômes de Poggioreale» a été exposé à l’Atelier Luinwé à Aix-en-Provence en octobre 2021.