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Jade Fenu – Memories of Eden

Du 11 avril au 18 mai 2024 – Vernissage jeudi 11 avril de 18h à 21h

Je présenterai, à Lyon, pour la seconde fois, le travail de Jade Fenu.

Ses œuvres provoquent une perte de repères tout en nous invitant à découvrir les couches temporelles qui se superposent. Ses peintures proposent une évasion, une exploration comme dans un paysage escarpé ou dans un milieu sous-marin et provoquent un basculement vers un ailleurs hors du temps.

Généreuses en matériaux, couleurs et formes, ses peintures, structurées ou non, demandent du temps pour les regarder et découvrir d’autres éléments à chaque contact visuel. Elles témoignent de multiples couches temporelles et révèlent les cycles de la nature. 

Pour l’exposition « Memories of Eden » Jade Fenu laisse entrevoir de la figuration, des personnages, des paysages.
Je me ferai un plaisir de vous accueillir du 11 avril (vernissage en présence de l’artiste) au 18 mai 2024.

Valérie Eymeric

Le regard de Pauline Lisowsky – critique d’art

Les peintures de Jade Fenu montrent des espaces d’une grande densité  de matières et de couleurs, qui renvoient à des milieux à la fois marins,  montagneux et teintés de mystères. 

L’artiste se donne des principes de travail,  des contraintes pour ensuite libérer des formes organiques, répondant  à un désir de contact avec la nature. Il explore différentes techniques picturales  entre spontanéité du geste et composition rigoureuse, afin de dialoguer avec  son support. 

Ses gestes et empreintes composent des mondes où se révèlent la dualité entre homme et nature et un combat entre les éléments. Grâce  à sa technique élaborée au fur et à mesure de son exploration picturale  vers l’abstraction, il laisse visibles des passages, des liens et partages  de chemins entre des individus.

Ses étapes successives effacent et font apparaître des textures, des rochers, des structures ainsi que des formes incongrues qui créent des tensions, des perturbations dans la toile. Des découpes de cavités et de pics s’apparentent  à des canyons et à des montagnes. Ces éléments, flottants et tout de même  liés entre eux, s’accumulent, se détachent presque du fond, comme s’ils allaient  sortir dea peinture. Son geste pictural est à la fois précis et ouvert à

des possibilités d’accident. Ses oeuvres laissent ainsi deviner des strates  de matières, des topographies de paysage, la géologie d’un milieu. Certaines  présentent des paysages anthropomorphiques, entre réalité et fiction, telles  des métaphores de peurs ou de fantasmes, et suggérant un monde intérieur.

Des formes architecturales apparaissent comme des piliers qui rythment  ses tableaux tout en laissant perceptible le mouvement des formes.

Des souvenirs de voyages en quête d’une nature encore sauvage apparaissent au fur et à mesure de la contemplation de ses oeuvres. Ses toiles à la gamme  chromatique de couleurs vives nous invitent à songer à des paysages oniriques.

Composées de plans découpés, tels des entrelacs, ses peintures présentent des sortes de tissages et collages de formes, et ressemblent presque à des décors de théâtre. Elles incarnent des étapes d’ascension dans des territoires.

Comment un élément peut-t-il troubler un environnement et provoquer des

fractures dans les couches terrestres ? De quelles manières les paysages sont-ils  en mouvement ? Ses peintures expriment des phénomènes naturels d’une grande  puissance, des interactions entre des forces de la nature tout en convoquant  l’influence des constructions humaines sur les écosystèmes. Elles incarnent  les cycles de vie, de croissance, de transformation des êtres vivants.

Les oeuvres de Jade Fenu provoquent des pertes de repères tout en invitant  à découvrir les couches temporelles qui se superposent. Ses toiles proposent une échappée, une exploration tout comme dans un paysage escarpé ou dans un  milieu sous-marin et provoquent un basculement vers un ailleurs hors du temps.

Généreuses en matières, couleurs et formes, ses peintures à la fois structurées  et déstructurées nécessitent un temps de regard pour les saisir et y découvrir  d’autres éléments à chaque contact visuel. Elles témoignent de multiples couches  temporelles et révèlent les cycles de la nature.

 

Valérie Eymeric donne carte blanche à Marc-Antoine Decavèle, peintre substantiel de sa galerie, afin de curater la session #7 du Cabinet de Curiosités. 

Grace à sa communication épistolaire, l’artiste a convaincu 5 écrivains de notre époque à participer à sa collection de livres d’artistes : Michèle Cohen-Halimi, Georges Didi-Huberman, Jean-Claude Marcadé, Claude Royet-Journoud et Laurette Succar nous feront l’honneur de leurs écrits

« L’idée serait de créer une collection qui, par le geste de convier, envisagerait de donner une forme à ce qui accompagne le temps de la production picturale, en invitant à écrire les personnes qui ont eu de l’importance dans la gestation de l’image. Faire entendre, à travers le geste de convier, les voix qui secrètement participent à la matricialité de la production d’une image. »
Marc-Antoine Decavèle

Galerie Valérie Eymeric, 33 rue Auguste Comte – 69002 Lyon Tél : 06 95 72 48 74

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