Isabelle Vialle & David N’Diaye
Du 30 avril au 18 mai 2024 – Vernissage samedi 4 mai à 11h
L’exposition Carrée des Arts présente, en amont du festival Festiv’art d’Arros-Nay, des artistes contemporains à la Maison Carrée. Pour sa 9e édition, elle met en lumière 2 artistes :
Isabelle Vialle
Série « Si j’étais… »
A l’origine, il s’agit d’un travail sur les parues féminines, elles sont devenues le prétexte à une certaine théâtralité et toutes sortes de métamorphoses. A travers elles, Isabelle Vialle tente d’approcher l’étrangeté de notre identité et de ses multiples facettes, notre présence dans « l’épaisseur du monde », de jouer entre l’être et le paraître, d’évoquer notre état vacillant, mouvant et éphémère.
L’origine du travail sur les figures et parures féminines d’Isabelle Vialle, commencé en 2014 puis laissé de coté pour une exploration sur les racines et le végétal, vient d’un recueil de poésies d’Yves Bonnefoy « Du mouvement et de l’immobilité de Douve », figure féminine insaisissable dans la multiplicité de son être, humaine végétale et minérale.
Chemin faisant, ces parures sont devenues le prétexte à toutes sortes de métamorphoses, à travers elles l’artiste approche l’étrangeté de notre identité, évoque le jeu entre l’être et le paraître et notre état vacillant, mouvant et éphémère. Dix ans plus tard, en 2024, elle reprend ce thème à la lumière colorée d’un voile onirique en faisant appel aux souvenirs enfouis de l’imagerie de l’enfance et comme une conteuse visuelle elle continue de chercher l’être dans le temps, dans les livres, les contes et les chemins ambigus de notre intimité ou de nos rêves.
David N’Diaye Allard
Série « Tumultes »
Au pluriel, car David N’Diaye Allard s’est attaché à représenter toutes sortes de tumultes : individuel, collectif, humain, climatique, psychologique, sociaux…
L’artiste ne travaille, qu’au crayon ou au fusain, pour certaines pièces. En effet, il s’attache à travailler les jeux d’ombres et de lumière comme révélateur d’une autre dimension des choses, possible, cachée, imaginée, rêvée.
David N’Diaye Allard s’emploie dans ses dessins à appréhender le réel en passant aussi par les sphères de dissociation (fiction onirisme symbolisme rêverie), à remettre du détail, de l’ombre ou de la lumière sur l’individuel du collectif.
Il questionne les mécanismes humains, sociaux et sociétaux, la symbolique , les trajectoires intrinsèques à l’individu et aux groupes sociaux. Il tente de poser des images en face de nous pour qu’elles agissent comme des miroirs qui questionnent celui qui observe et finalement s’observent lui-même à travers la représentation des autres.
Maison Carrée de Nay, Place de la République – 64800 NAY Tél : 05 59 13 99 65
mardi, mercredi, samedi 10h-12h/15h-18h – jeudi, vendredi 15h-18h
- Arts Plastiques
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