Indépendance(s) et Création
Du 1er octobre au 30 novembre 20250
A l’occasion de la 28ème édition du Festival Ciné32 « Indépendance(s) et Création »,
les photographies de Jerôme Jacob, Thomas Millet, Paul Roquecave et Frédéric Taran, mais aussi de Jean-Luc Tovar et de nombreux anonymes, racontent le festival au travers de portraits sensibles d’invité·e·s accueillis ces dernières années.
Frédéric Taran
Originaire du Gers, issu d’une famille d’agriculteurs, Frédéric Taran a développé très tôt une sensibilité à l’humain, portée par des valeurs d’hospitalité, de solidarité et de respect. Il découvre la photographie à 30 ans et en fait un besoin vital : témoigner, partager, comprendre la nature humaine et les enjeux sociaux. Photographe de reportage, il privilégie la lumière naturelle et la spontanéité, travaillant sur des thématiques sociales.
En parallèle, il collabore avec le milieu culturel (spectacles, festivals, concerts) et accompagne certains artistes dans leur communication visuelle.
Jérôme Jacob
Photographe documentaire basé en France, Jérôme Jacob développe des projets au long cours, entre observation, mémoire collective et poésie visuelle. Ses terrains vont de la Lorraine post-industrielle à Hong Kong en mutation, en passant par l’univers nocturne urbain. Inspiré par la littérature, le cinéma et la photographie humaniste, il construit des récits où la lumière surgit des marges et des ténèbres. Son regard se veut celui d’un « passeur de lumière », révélant la beauté fragile et silencieuse des mondes en transition.
Paul Roquecave
Photographe depuis 2007, Paul Roquecave commence par des clichés de rue et de moments de vie entre amis, avant d’obtenir son diplôme à l’ETPA en 2010. Il documente sa vie et celle de ses proches, puis rejoint le collectif Abisto en 2018 et le Studio Hans Lucas la même année. Polyvalent, il a travaillé dans l’architecture, le mobilier urbain ou la reproduction d’œuvres, mais c’est le reportage vivant qui le passionne. Depuis les manifestations contre la loi travail en 2016, il s’attache à capturer l’instant réel sans mise en scène, qu’il s’agisse de mouvements sociaux, de compétitions d’esport ou de compagnies de théâtre.
Thomas Millet
Photographe et artiste issu d’une formation en architecture, Thomas Millet développe une démarche humaniste tournée vers la rencontre et le partage. Son travail, centré sur le portrait, mêle voyage et aventure comme sources de création et de renouvellement. Il met en lumière la sensibilité et l’intime de ses sujets à travers des images construites avec précision, où contrastes et oppositions (mouvement/immobilité, douceur/sombres paysages) révèlent la force intérieure de chacun.
Organisé par Ciné 32 et Bruits d’Couloir