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Hors Jeux – Photaumnales 20 ans

Du 8 février au  2 avril 2024

Dans le cadre des 20 ans des Photaumnales 

Luisa Dörr – Imilla

Les polleras boliviennes, ces grandes jupes volumineuses, sont souvent associées aux femmes indigènes des hauts plateaux. Pendant des décennies, elles ont été un symbole d’unité tout autant que l’objet de discriminations. Aujourd’hui, à Cochabamba, la troisième ville de Bolivie, la jeune génération de skateuses porte ce vêtement traditionnel en signe de résistance. Ces jupes particulières trouvent leurs origines au xvie siècle, à l’époque de la conquête espagnole, où elles ont été imposées à la population autochtone. Mais au fil des siècles, ce vêtement est devenu partie intégrante de l’identité locale.

Pour Dani Santiváñez, une jeune skateuse bolivienne de 26 ans, dépoussiérer les polleras qui appartenaient autrefois à ses aïeules a été une évidence et un outil de réappropriation de ses racines. Pour elle, ces jupes symbolisent l’authenticité mais aussi la stigmatisation. En 2019, « comme un cri pour l’inclusion », Dani et ses amies ont créé le collectif féminin ImillaSkate. Imilla signifie « jeune fille » en Aymara et en Quechua, les deux langues les plus parlées en Bolivie. Elles ne portent pas les polleras au quotidien, mais uniquement pour skater. Comme par le passé, ses jupes se sont adaptées à une époque et sont désormais portées avec des baskets. Les Imillas, vêtues de ces jupes encombrantes, font ainsi le tour des tournois de skate locaux pour faire passer leur message d’inclusion et d’acceptation de la diversité.

Guillaume Martial – Folding

« FOLDING » [Eng] : adjectif « PLIANT ». Définition : Se dit d’un objet composé de parties qui sont articulées les unes sur les autres pour pouvoir se replier.

Folding est un travail sur l’espace sportif et son appropriation corporelle. Un athlète lunaire interprété par le photographe lui- même joue à plier le réel de ces espaces de jeux au travers d’actions joyeusement burlesques. Ces lieux dédiés à la pratique sportive, parfois à l’abandon, sont réactivés dans cette narration défiant les lois de la gravité. Dans cette partie endiablée, notre personnage invente ses propres règles du jeu et nous propose une nouvelle lecture de la photographie de sport, poétique, décalée et pleine d’humour.

Dans ces contre-performances, Guillaume Martial nous interroge sur la véracité toujours assignée à l’image photographique. Le réel renverrait-il la balle à la fiction ?

Galerie Photon – 8 rue du pont Montaudran 31000 Toulouse Tél 05 61 62 44 95 

Du lundi au vendredi de 8h à 19 h

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