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Germaine Richier, une rétrospective

Du 12 juillet au  5 novembre 2023 – Vernissage mardi 11 juillet à 18h

Pendant l’été 2023 et pour quatre mois, le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole dédie pour sa saison estivale l’ensemble de son espace d’exposition temporaire à la sculptrice Germaine Richier (1902-1959). Cette rétrospective d’envergure organisée en collaboration avec le Centre Pompidou de Paris, qui ouvre le bal du 1er mars au 12 juin 2023, prend tout son sens dans la région Occitanie avec laquelle l’artiste entretenait des liens étroits puisqu’elle a été formée à l’École des Beaux-Arts de Montpellier après avoir grandi aux portes de la ville.

Le paysage de la garrigue, sa nature indisciplinée, la faune et la flore méditerranéenne, ont indéniablement nourri son imaginaire. À travers un ensemble de près de 200 œuvres, illustrant les différents moments de sa carrière profuse, cette rétrospective offre un nouveau regard sur celle qui fut la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d’art moderne en 1956 et qui a acquis une renommée internationale.

Germaine Richier a considérablement renouvelé l’art de la sculpture au XXe siècle, utilisant des matériaux nouveaux, fruits notamment de collectes en terre méditerranéenne, travaillant la couleur, interrogeant l’environnement de l’œuvre dans une prise en compte du regardeur, tout en témoignant de préoccupations alors inédites liées au monde vivant et naturel. Des œuvres de jeunesse mettant la figure humaine au cœur jusqu’aux êtres hybrides, jouant de la fusion des règnes et des formes, la production de cette artiste fait puissamment écho aux enjeux de nos sociétés contemporaines. C’est cette dimension que révèlera l’exposition estivale du musée Fabre, qui depuis sa réouverture en 2007, dédie une salle de son parcours permanent à cette sculptrice et n’a eu de cesse de défendre son œuvre.

Germaine Richier a entretenu avec Montpellier des rapports très étroits. Née en 1902, elle s’installe avec sa famille à Castelnau-le-Lez en 1904, où elle passe une enfance heureuse. C’est à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, dans l’actuel rez-de-chaussée du musée Fabre qu’elle commence sa formation en 1921, dans l’atelier de Louis Guigues, un ancien praticien d’Auguste Rodin. 

Dans les vastes collections du musée Fabre, Germaine Richier fait partie des points de repères essentiels, dans une continuité qui la place à la suite de Gustave Courbet, Frédéric Bazille, et avant la donation Pierre Soulages. Elle y est présente depuis 1938, où elle manifeste à Louis Guigues, directeur du musée, son souhait de voir Le Loretto (1934), premier achat de l’État à l’artiste, rejoindre les espaces du musée. Les achats en 1996 de La Chauve-souris (1946) et en 2007 de l’Escrimeuse (1943) et de l’Araignée (1946) sont venus rehausser spectaculairement ce fonds.

Musée Fabre, 39, boulevard Bonne Nouvelle 34000 Montpellier Tél : +33 (0)4 67 14 83 00

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