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Frédéric Pasquini – 100 titres

Du 30 mars au 23 juin 2024 – Vernissage vendredi 29 mars à 18h30

Frédéric Pasquini se place au cœur des villes aux architectures denses et s’attarde sur les gens qui les peuplent, y travaillent, s’y divertissent, se croisent. Pour l’exposition 100 titres, son approche est une sorte d’instantané narratif, « une espèce de kaléidoscope. Ces photographies existent pour elles-mêmes, comme des histoires à part entière. »

Ce qui fait verbe, c’est cette balade que notre esprit nous impose, parcourant l’image à la recherche d’un contexte, d’un mouvement, d’un indice même.

Chaque titre est un point d’ancrage pour entrer dans un univers fugace comme une fête foraine de l’incidentel entre vacuité, absurdité, poésie et dérision du monde qui nous entoure.

Pour l’exposition 100 titres, son approche est une sorte d’instantané narratif, « une espèce de kaléidoscope. Ces photographies existent pour elles-mêmes, comme des histoires à part entière. » 

Et c’est en découvrant les cent titres de chacune de ses images que nous suivons pleinement sa démarche et achevons de comprendre la scène et son sens. Le mouvement, naturellement absent de l’image fixe, apparaît grâce aux titres, où notre perception est mue par deux ou trois mots qu’il emprunte à nos cultures cinématographiques, militantes, poétiques ou historiques.

Ce qui fait verbe, c’est cette balade que notre esprit nous impose, parcourant l’image à la recherche d’un contexte, d’un mouvement, d’un indice même.

« En m’appuyant sur des références propres à notre culture commune, je cherche à créer une tension entre le réel et sa représentation, en provoquant une ambiguïté et une distorsion. 

Chaque titre est un point d’ancrage pour entrer dans un univers fugace comme une fête foraine de l’incidentel entre vacuité, absurdité, poésie et dérision du monde qui nous entoure. 

Le lieu est un indicateur bien sûr : devant la photo La Vache et le prisonnier, si on ne sait pas que c’est à Bastia, on ne comprend pas. Et même le lisant, on ne sait pas forcément le fait de l’histoire lié à Napoléon.»

Installés sur cet infime socle d’informations – un titre, un lieu, une année –, c’est donc en toute liberté que nous pouvons vagabonder et déduire. Avec parfois même un petit sourire en coin, alors que nous sommes postés devant l’image, bienheureux de faire partie d’un tout.

 

Auteur photographe, Frédéric Pasquini est né en 1971 à Nice où il vit et travaille.

Il occupe depuis 2023 un atelier au Pôle des cultures contemporaines de la Ville de Nice. Son travail artistique est exposé régulièrement en France et à l’étranger.

Reconnu et primé pour son travail depuis vingt ans, il gagne en 2016, le prix de la photo de ville de Paris pour le projet citoyen, Tandem, reçoit en 2017 le grand prix de la Ville de Saint-Tropez, et en 2019 le grand prix Chemins de photo.

Photographe de presse pour les plus grands titres nationaux (Le Monde, Libération, Marianne, La Croix…), membre de l’agence Hans Lucas, il est également photographe pour le cinéma et le spectacle vivant et depuis 10 ans directeur artistique de la Cie Zootrope – Le regard en mouvement.

Galerie du musée de la photographie Charles Nègre
1 Place Pierre Gautier – 06300 Nice

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