« Je crois à la montée des circonstances, je crois que la photographie est empreinte de profondeur et que cette profondeur est due à la rencontre du temps et du beau. »
Denis Roche

Au fil de mes recherches dans le fonds photographique de l’artothèque de Pessac s’est dessinée une sélection d’images sans aucune représentation humaine. Cette absence systématique de corps humain, de portrait, dans un espace qui réunit une vingtaine de regards d’auteurs, a pour effet de déplacer le questionnement vers le « pourquoi » de l’image. Dans quel contexte a-t-elle été réalisée ? Dans quel environnement ? Où ? Quand ? Y-a-t-il une mise en scène ?…            

Entre ce que l’on voit, ce que l’on comprend ou croit comprendre, ce que l’on imagine et ce que l’on avait cru voir, tout concourt à se tourner vers ces « circonstances » si chères à Denis Roche, ces circonstances étant ce qui entoure le moment de prise de vue, les conjonctures que voit le photographe, ce qui conduit à générer une image. Une histoire personnelle résumée en un laps de temps qui nous évoque d’autres histoires…  

Pascal Mirande