La première édition d’Arrière-cour inaugure un projet cher à la Galerie Ars Longa, celui de rassembler la très jeune scène artistique locale et, ainsi, d’ouvrir une brèche dans le futur de l’art contemporain en exposant les œuvres des nouveaux artistes de la Région Sud.

Si ces artistes ont, comme souvent dans l’Histoire de l’Art récente, des préoccupations politiques, écologiques ou sociales, ils veulent aussi repenser la question des matériaux et des techniques de production. Ils utilisent pour cela de multiples médiums, la sérigraphie, la création numérique, le cuir, le bois ou le béton, qu’ils mettent en jeu et repensent au gré de leurs inspirations avec des œuvres se trouvant entre la contestation, l’esthétisation et le jeu.

L’arrière-cour est située à l’intérieur ou sur l’arrière d’un bâtiment et sert à lui donner du jour ou du dégagement. Le titre de l’exposition prend ainsi tout son sens. En effet, cette première exposition marque la volonté de proposer un lieu d’expérimentation destiné aux jeunes artistes, pour qui il peut être difficile d’accéder aux structures institutionnelles et marchandes. Cela est aussi un moyen d’offrir au public une vue des ateliers auxquels nous avons souvent peu accès, des lieux de découvertes étonnantes, significatives, qui tentent de penser le monde de l’art actuel, mais aussi celui qui nous entoure.